En ce moment : Lose Control - Teddy SWIMS Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

La croissance en France fortement ralentie au premier trimestre

Coup de mou confirmé pour l'économie française: la croissance a fortement ralenti au premier trimestre, en raison notamment d'une faible consommation des ménages que les économistes espèrent temporaire et donc sans conséquence sur l'ensemble de l'année 2018.

La croissance en France fortement ralentie au premier trimestre
Coup de mou confirmé pour l'économie française: la croissance a fortement ralenti au premier trimestre, en raison notamment d'une faible consommation des ménages - FRANCOIS GUILLOT [AFP/Archives]

Selon une première estimation publiée mardi par l'Insee, la hausse du produit intérieur brut (PIB) a atteint 0,3% entre janvier et mars, loin du rythme atteint lors du dernier trimestre 2017 (0,7%).

Ce chiffre est légèrement inférieur à la dernière prévision de l'organisme public, qui tablait sur une croissance de 0,4%. Il est en revanche conforme à l'hypothèse de la Banque de France et de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

A l'origine de ce ralentissement, qui intervient après cinq trimestres consécutifs de croissance supérieure ou égale à 0,5%: le faible dynamisme des dépenses des ménages, qualifiées d'"atones" par l'Insee.

Ces dernières n'ont augmenté que de 0,2% sur les trois premiers mois de l'année, soit le même rythme qu'au dernier trimestre 2017, malgré un rebond marqué de la consommation en énergie lié à la baisse des températures en février et mars (+1,4% après −0,6%).

Le trou d'air du premier trimestre, selon l'Insee, s'explique également par un tassement de l'investissement, principalement au niveau des entreprises (+0,5% après +1,6%), celui des ménages n'ayant pour sa part que faiblement reculé (+0,5% après +0,6%).

Le commerce extérieur, qui s'était fortement redressé entre octobre et décembre, a quant à lui eu un effet nul sur la croissance: les exportations sont ainsi restées stables (−0,1% après +2,5%), tout comme les importations (0% après +0,4%).

Dans ce contexte, la production totale de biens et services a nettement ralenti, avec une croissance de 0,3% au lieu des 0,9% enregistrés au trimestre précédent. Selon l'Insee, le repli a notamment été marqué dans le secteur manufacturier (−1,1 % après +1,5%).

"Temporaire"

Ce coup de mou général, largement anticipé par les économistes, ne remet toutefois pas en cause la croissance prévue pour l'ensemble de l'année 2018, qui devrait bénéficier de l'élan de 2017 (où le PIB avait enregistré une hausse de 2%).

Selon l'institut statistique, l'"acquis de croissance" - c'est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait si l'activité devait stagner d'ici à la fin de l'année - est d'ores et déjà de 1,2%.

"Le ralentissement de la croissance n'est pas le signe d'un retournement de conjoncture ni d'une fin de cycle", rappelle Mathieu Plane, chercheur à l'OFCE, qui attribue le ralentissement actuel au calendrier fiscal du gouvernement.

"Les mesures ayant un impact négatif, comme la hausse de la CSG, sont entrées en vigueur en début d'année, alors que celles qui sont favorables au pouvoir d'achat, comme la baisse de la taxe d'habitation, interviendront fin 2018", souligne l'économiste pour qui "les fondamentaux restent bons".

Un avis partagé par la plupart des économistes, qui jugent la dynamique économique "solide" et le ralentissement "temporaire". "A ce stade, il n'y a pas de raison de s'inquiéter", estime Alexandre Mirlicourtois, directeur des études chez Xerfi.

Selon l'OFCE, le pouvoir d'achat devrait augmenter de nouveau au deuxième trimestre, puis grimper fortement en fin d'année 2018, à la faveur notamment de la baisse de 30% de la taxe d'habitation pour 80% des ménages et de la suppression des cotisations salariales chômage et maladie pour tous les salariés.

Et d'après l'Insee, l'investissement devrait rester élevé au deuxième trimestre chez les entreprises qui cherchent à augmenter leurs capacités de production, ce qui devrait soutenir l'activité.

Dans ses dernières prévisions publiées mi-avril, le gouvernement a dit parier sur une croissance de 2% cette année, identique à celle de 2017. Un chiffre légèrement supérieur à celui de la Banque de France (1,9%) mais inférieur à ceux de l'OCDE (2,2%) et du FMI (2,1%).

Galerie photos
Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
Sud Portugal...
Sud Portugal... Granville (50400) 0€ Découvrir
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping...
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping... Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) 0€ Découvrir
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d'
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d' Gouville-sur-Mer (50560) 0€ Découvrir
Caen, à louer studette meublée, 13 m2
Caen, à louer studette meublée, 13 m2 Caen (14000) 360€ Découvrir
Automobile
Caravane GRUAU Tradition 40 CP
Caravane GRUAU Tradition 40 CP Rouen (76000) 2 500€ Découvrir
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Tiguan
Tiguan Hérouville-Saint-Clair (14200) 9 900€ Découvrir
Bonnes affaires
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
Pots de buis
Pots de buis Caen (14000) 0€ Découvrir
Vide maison
Vide maison Cauvicourt (14190) 0€ Découvrir
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
Votre horoscope du samedi 20 avril
Les jeux de Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
La croissance en France fortement ralentie au premier trimestre