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Un pêcheur philippin raconte son calvaire de près de deux mois

Un jeune pêcheur philippin a pu rentrer à Manille mercredi après avoir survécu à un calvaire de 58 jours en mer, donné pour mort, ayant dérivé sans nourriture ni eau sur son petit bateau ayant dérivé jusqu'à l'est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Un pêcheur philippin raconte son calvaire de près de deux mois
Le pêcheur philippin Rolando Omongos, le 29 mars 2017 à Manille - NOEL CELIS [AFP]

Rolando Omongos, 21 ans, a raconté son incroyable aventure à son retour à Manille - le premier voyage en avion de sa vie -, trois semaines après avoir été secouru par un bateau de pêche japonais.

"J'ai pleuré sans arrêt quand j'ai enfin été sauvé. J'étais trop faible pour me tenir debout : ils ont dû me porter", a dit ce jeune homme chétif aux reporters.

Il a indiqué avoir survécu grâce à l'eau de pluie et à la mousse qui avait poussé sur la coque de son minuscule esquif de 2,5 mètres de long, se protégeant du soleil tropical en se plongeant fréquemment dans l'eau.

Son oncle Reniel Omongos, 31 ans, qui se trouvait sur un deuxième petit bateau, est mort au bout d'un mois.

Rolando a placé son corps sur son propre bateau, mais l'a laissé couler quelques jours plus tard "quand il a commencé à sentir mauvais".

Il dit avoir alors prié : "Dieu, sil vous plait, prenez soin de mon oncle. Je dois rester en vie pour que quelqu'un puisse apporter la nouvelle" à la famille.

Les deux hommes avaient quitté le 21 décembre, avec d'autres pêcheurs, General Santos, à l'extrémité méridionale des Philippines.

Ce port est situé à plus de 3.200 kilomètres au nord-ouest de l'île de Nouvelle-Bretagne, en Papousie-Nouvelle-Guinée, près de laquelle il a finalement été débarqué par ses sauveteurs.

Une tempête avait séparé Rolando Omongos et son oncle de leur bateau accompagnateur le 10 janvier, et ils étaient tombés à court de carburant cinq jours plus tard.

Ils avaient ensuite jeté leurs moteurs par-dessus bord pour pouvoir mieux flotter et échapper aux grosses vagues.

"Nous voyions passer au moins quatre bateaux par jour, mais aucun ne s'est arrêté", a-t-il raconté.

"Je n'ai jamais perdu espoir. J'ai toujours prié", a-t-il conclu.

Lorsqu'il a été secouru, Rolando Omongos ne pesait plus qu'une vingtaine de kilos. Il a juré de ne plus jamais remettre le pied sur un bateau.

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