Quatre ressortissants iraniens ont été jugés en leur absence le jeudi 12 mai 2016 par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados), pour dégradation de bien appartenant à autrui et refus de se prêter aux relevés d'empreintes digitales en vue d'une vérification de leur identité.
Le 31 mars 2016, à 9h, à Ouistreham, au nord de Caen, le propriétaire d'une maison abandonnée porte plainte pour dégradation. La porte en a été cassée et une dizaine de personnes s'y sont installées. L'habitation contient des affaires leur appartenant mais est également souillée de détritus et d’excréments. Ceux-ci nient les dégradations et refusent le relevé de leurs empreintes digitales. « On est des réfugiés, pas des délinquants » Le président constate : «Ils se passent le mot entre eux pour refuser tout contrôle pouvant les identifier, donc, on ne sait plus qui est qui, ils échangent leurs identité » Le procureur, quant à lui, fait remarquer qu'il n'y a pas eu de vol dans ce local désaffecté. Les gendarmes sont intervenus à la demande du propriétaire, fatigué que ce lieu soit à plusieurs reprises squatté. En l'absence d'autres délits, il requiert une peine d'un mois de prison avec sursis. Les quatre hommes sont finalement condamnés à trois mois de prison avec sursis chacun.
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