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Violences conjugales : l'ex écope d'un an de prison ferme

En octobre 2014, un couple, parents d'un enfant de 4 ans se sépare, à cause de la violence de l'homme. Il est d'ailleurs condamné à trois mois de prison avec sursis.

Violences conjugales : l'ex écope d'un an de prison ferme
Le Tribunal de grande instance de Caen. - BJ

Malgré cette séparation, M.L, âgé de 40 ans, continue à agir de la même façon avec la mère de son fils, dés qu'il en a l'occasion. En juin 2015, la voyant à la terrasse d'une brasserie de Caen, sous prétexte de vouloir lui parler, il la prend à l’écart. « Enlève tes lunettes de soleil, car quand on parle à quelqu'un, on le regarde droit dans les yeux ! », lui dit-il. Suite à quoi, il les lui arrache avant de l'empoigner par la poitrine. Une amie de la jeune femme est témoin, l'homme est ivre.

En juillet suivant, il ramène son fils au domicile de sa mère, ayant le droit de visite un week-end sur deux. Il est 1h du matin. A ce moment, le voisin se gare sur le parking de l'immeuble. M.L est alors persuadé qu'il s'agit de l'ami de son ex-compagne. Il la frappe d'un coup de poing derrière la tête puis de coups de pied. «  Je te jetterai dans le canal, toi et ton bâtard ! » L'enfant est terrorisé. Incontrôlable, il est placé par les gendarmes en cellule de dégrisement. Qu'à cela ne tienne à 7h, le lendemain, il reprend ses menaces au téléphone.

L'individu a comparu mercredi 6 avril devant le Tribunal de grande instance de Caen pour violences et menaces de mort. « J'ai insulté sans menacer, se justifie-t-il, trois mois avec sursis... je ne veux pas aller en prison pour ça ! »

Il est perpétuellement présent
« C'est un jaloux maladif et un alcoolique, explique la victime, il n'a jamais voulu se soigner. Il n'accepte pas que ma vie ne soit plus avec lui. Il est perpétuellement présent, physiquement, par textos ou au téléphone. C'est impossible à vivre. Il se croit invulnérable. »

Le prévenu est condamné à neuf mois de prison ferme avec révocation de son sursis de trois mois ainsi que de 1 000 euros de préjudice moral.

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1 commentaire

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Simon Caen Il y a 9 ans

Bien fait pour lui et c'est pas assez payé pour les traumatismes subi par la maman et son enfant..Par contre quand c'est l'inverse et que c'est la femme qui est violente qui mord qui griffe son ex et pire encore ya pas photo c'est la femme que la justice va croire même devant des témoins..C'est vrai j'en suis la victime

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