Le FMI a assuré jeudi que la Grèce lui remboursera les quelque 1,5 milliard d'euros dus avant l?échéance du 30 juin et a affirmé ne pas être dans une approche "à prendre ou à laisser" avec Athènes.
"Nous nous attendons à ce que le paiement soit fait le 30 juin et c'est ce que les autorités grecques ont publiquement dit", a assuré Gerry Rice, le porte-parole du Fonds monétaire international.
La Grèce a entretenu le flou sur va volonté de payer sa dette au 30 juin au FMI. Au début du mois, elle avait repoussé de premières échéances en invoquant une clause spéciale.
Si la Grèce n'honorait pas cette échéance, elle serait toutefois "immédiatement" en arriérés de paiement et serait ainsi privée d'accès aux ressources du FMI, a ajouté le porte-parole.
Cette date-butoir du 30 juin fait craindre un défaut de paiement du pays aux conséquences imprévisibles alors que les négociations entre Athènes et ses créanciers sur la poursuite du plan d'aide se prolongent à Bruxelles.
Accusé d'intransigeance par la Grèce, le FMI a assuré jeudi qu'il restait "flexible" dans les négociations et a nié poser un ultimatum au pays.
"Le FMI n'a pas une approche +à prendre ou à laisser+. Nous ne faisons pas ça avec nos Etats-membres. Ce que nous faisons, c'est donner, en échange de quelque chose", a assuré le porte-parole.
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