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Paris (AFP). Sarkozy pilonne la gauche en baptisant son nouveau parti, Les Républicains

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Paris (AFP). Sarkozy pilonne la gauche en baptisant son nouveau parti, Les Républicains
Le patron des Républicains (ex-UMP), Nicolas Sarkozy, le 30 mai 2015 à Paris - AFP
Nicolas Sarkozy s'est fait un procureur implacable de "la gauche", accusée de "trahir la République", en portant sur les fonts baptismaux samedi son nouveau parti, "Les Républicains". Concluant, porte de la Villette à Paris, le congrès fondateur du mouvement qu'il a voulu voir succéder à l'UMP, née elle en 2002 de la volonté de Jacques Chirac, l'ex-chef de l'Etat a dit vouloir "reconstruire la République de la confiance", mot martelé sans relâche. Mais ce n'était pas sans avoir d'abord pilonné ceux qui avaient tenté de le priver de cette dénomination. Il est allé jusqu'à parler de "la terrifiante médiocrité "du président François Hollande. "De quel droit et surtout, qui pourrait nous refuser le nom de Républicains", s'est insurgé Nicolas Sarkozy, prenant la parole après 15H00, après une succession de discours dans le décor frugal du Paris Event Center, un rectangle de tôle à l'atmosphère vite étouffante. Allusion aux procédures judiciaires intentées de divers côtés contre une "privatisation" de l'idée républicaine. "A ceux qui nous accusent de confisquer la République, nous répondons que, s'ils ne l'avaient pas trahie, s'ils ne l'avaient pas abandonnée, s'ils ne l'avaient pas abaissée, nous n'aurions pas besoin aujourd'hui de la relever", a lancé le président du parti d'opposition. Il succédait à la tribune à Alain Juppé, candidat à la primaire qu'il devrait rencontrer sur sa route vers l'Elysée, et qui a essuyé de copieuses huées. Le maire de Bordeaux a dit - inhabituel dans une enceinte politique - que cela "lui faisait de la peine", sans entamer sa "détermination". Pour la photo de famille finale, l'ancien Premier ministre s'était mis en arrière; Nicolas Sarkozy l'a envoyé chercher pour un côte à côte fraternel. Le public était, avant la mi-journée, loin des 20.000 personnes annoncées au départ, pour cette grand-messe, à la fois enterrement de l'UMP et baptême des Républicains, même si les organisateurs ont, dans l'après-midi, affirmé avoir atteint ce chiffre. Une tente censée abriter de 6 à 7.000 militants supplémentaires n'avait pas été disposée. Pas assez de cars ou de trains affrétés par une formation endettée ? L'heure était à la sobriété : pas de musique retentissante à l'entrée des vedettes, décor minimal. Le congrès coûtera cinq fois moins que celui du PS en juin à Poitiers, affirme le directeur général du mouvement Frédéric Péchenard: 550.000 euros. Chacun avait été invité à apporter son sandwich, ou, touche de modernité - à se restaurer de fajitas dans des "food trucks" qui ont vu un ancien Premier ministre comme Jean-Pierre Raffarin faire la queue comme tout le monde. François Fillon, autre candidat à la primaire, a lui aussi essuyé des sifflets. Quelques écuries présidentielles accueillaient dans la fougue leur champion, comme Bruno Le Maire, auréolé de son combat contre la réforme du collège - thème qui obsédait les congressistes - mais l'assistance était sarkozyste en diable. "La primaire c'est autre chose, les jeux sont très ouverts, ce sera plus serré" que dans "cette salle très sarkozyste", a analysé le juppéiste Benoist Apparu. La formation réinventée sera, a assuré Nathalie Kosciusko-Morizet, celle de l"'exemplarité". - 'Autre nom de la France' - L'ex-ministre avait auparavant confirmé que le nom "Les Républicains" avait reçu l'aval de 83% des votes militants. Lors du scrutin électronique jeudi et vendredi, la participation n'a toutefois été que de 46%. 2017 était dans tous les esprits, mais la première cible des Républicains est clairement l'élection de décembre avec aucune région hors de portée, selon la chef de file de l'Ile-de-France Valérie Pécresse. Des centristes ont pris la parole, en direct (Maurice Leroy assurant que "centrisme n'est pas égocentrisme") ou lors de brefs messages lus à la tribune: Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI ou Hervé Morin, président du Nouveau centre, qui ont plaidé pour "les alliances indispensables".
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