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Athènes (AFP). Grèce: des chiffres, un calendrier, Tsipras promet de passer au concret

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Athènes (AFP). Grèce: des chiffres, un calendrier, Tsipras promet de passer au concret
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras entre le Premier ministre italien Matteo Renzi et la chancelière allemande Angela Merkel le 19 mars 2015 à Bruxelles - AFP
Le gouvernement grec s'est lancé vendredi dans une nouvelle course contre la montre pour éviter l'asphyxie financière, en apportant très rapidement des éléments concrets de réforme à ses partenaires européens. Le Premier ministre Alexis Tsipras avait dû s'engager dans la nuit à accélérer les réformes, auprès des plus hauts dirigeants européens qu'il a rencontré à sa demande, en marge du sommet de Bruxelles. Si le porte-parole du gouvernement Gabriel Sakellaridis a salué dans la matinée "une étape importante", après cette séance nocturne de discussions, les contours des réponses que pourrait fournir Athènes à ses créanciers étaient encore flous. Ces réformes porteront sur la "fraude fiscale, la fiscalité en générale, l'administration publique et la transparence, l'amélioration du climat des affaires et la promotion des investissements", a fait valoir M. Sakellaridis sur la chaîne Mega. Tous ces points figuraient déjà dans les différentes listes de réformes soumises par la Grèce à la zone euro durant le marathon de négociations qui a conduit fin févier à la prolongation de principe de l'aide financière européenne au pays, assortie d'un ajournement du paiement d'une tranche de 7,2 milliards d'euros. Les créanciers d'Athènes considèrent que trop peu d'éléments tangibles ont été apportés par le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras dans les semaines qui ont suivi l'accord. "Nos partenaires demandent plus de chiffres", estimait jeudi le quotidien de centre gauche Ethnos, alors qu'aucune évaluation comptable détaillée n'accompagnait les documents fournis par la Grèce. Le porte-parole du gouvernement a évoqué la nécessité d'un "calendrier" législatif et promis des réponses "dans la semaine". - "Interprétations" - Le "flou créatif", dont se vantait le gouvernement grec à propos des engagements pris lors de l'Eurogroupe du 20 février semble avoir contribué à cette impasse. "Il n'était pas bon d'adopter un texte laissant la place à des interprétations aussi nombreuses, explique à l'AFP Filippa Chatzistavrou, politologue et enseignante à l'Université d'Athènes. Assurément, ça profite au plus fort face au plus faible". Le gouvernement Syriza, estime-t-elle, a commis l'erreur de "vouloir politiser le débat au niveau européen en estimant qu'il pouvait se passer du niveau technique". C'est ainsi que le Premier ministre Alexis Tsipras avait requis le mini-sommet européen de jeudi soir à Bruxelles pour plaider sa cause sur le déblocage d'argent au pays. Parallèlement, le retour à Athènes la semaine dernière des équipes techniques des créanciers UE et FMI s'est négocié dans la douleur, la Grèce souhaitant s'inscrire en rupture avec le rituel jugé humiliant des visites de la troïka. Résultat, la première mission de "collectes de données" par les représentants des institutions créancières auprès du nouveau gouvernement ne semble pas avoir apporté les résultats espérés. Les responsables grecs donnaient vendredi des gages de coopération: "Nous avons appris que les équipes techniques préparaient une liste détaillée de leurs demandes de données () et d'éléments sur les réformes en cours. C'est une évolution constructive", s'est félicité le ministère des Finances dans un communiqué. "Nous y répondrons dans le même esprit constructif", a ajouté le ministère - Remboursements - Si les discussions avancent assez vite, une réunion des ministres des Finances de la zone euro devrait être organisée très rapidement, peut-être dès la semaine prochaine. Le temps presse. Athènes "a probablement besoin d'un apport d'argent frais de 2-3 milliards d'euros", estiment les analystes de la banque Berenberg, pour faire face à un calendrier serré de remboursements. Prêts, bons du trésor et intérêts confondus, ce sont 15,5 milliards d'euros qui doivent être sortis des caisses de l'Etat d'ici août, a indiqué l'agence de la dette grecque (PDMA) au parlement.

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