Fatima El Khili, Claude Taleb, Laëtitia Sanchez, David Cormand, Cyrille Moreau, Françoise Lesconnec et Jean-Michel Bérégovoy regrettent à l'unisson "que le gouvernement persiste à soutenir de grands projets inutiles de ce type."
Pour appuyer leur argumentaire, les élus écologistes pointent du doigt l'absence de crédit liés à ce projet dans les différents plans qui lient la Région à l'Etat. Surtout, ils mettent en avant l'équilibre financier du projet : "Il est fort probable qu'elle sera déficitaire, comme l'a reconnu à demi-mots l'Etat durant la concertation en annonçant la (forte) probabilité d'une "subvention d'équilibre"".
Plusieurs alternatives
Les écologistes concluent en appelant les responsables du projet à "avoir le courage politique de renoncer à ce projet inutile, destructeur et ruineux, pour se concentrer sur les vraies solutions d'avenir". Des solutions comme l'aménagement des accès au Pont Flaubert, le développement des transports en commun, du fret ferroviaire et fluvial.
Le Contournement Est est aujourd'hui soutenu par le gouvernement et les élus socialistes locaux (Nicolas Mayer-Rossignol, Frédéric Sanchez, Yvon Robert et Nicolas Rouly) ainsi que par les entrepreneurs représentés par la CCI de Rouen et son président Christian Hérail. Les travaux pourraient commencer en 2020.
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