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Au tribunal de Rouen : ils n’ont eu aucune limite

Une soirée entre amis et cousin tourne au passage à tabac à Caudebec-lès-Elbeuf.

Au tribunal de Rouen : ils n’ont eu aucune limite

Le 31 octobre 2012, à Caudebec-lès-Elbeuf : cousins et amis se retrouvent chez le père de J. C. La soirée commence bien. Vers 2h du matin, après que la plupart des invités a quitté l’appartement du 2e étage, l’un des jeunes hommes est violemment frappé par un de ses cousins. “J’étais assis dans le canapé. Il m’a donné une grande claque. Je n’ai pas compris”, raconte la victime.

Où sont les 10 grammes de coke ?” lui demande-t-on. “Qu’est ce que tu en as fait ? Où sont les 900 € ?” L’homme, interrogé, ne donne pas la réponse attendue. C’est alors le début d’un long calvaire : il est tabassé durant au moins deux heures. J. C., et J. M.lui donnent coups de pied et coups de poing. Quant à M. D., elle le tabasse à l’aide d’une matraque télescopique.

Interrogatoire musclé

La victime est obligée de se déshabiller et de s’agenouiller sur une tringle à rideaux. Il est à nouveau battu. Puis, ses agresseurs l’emmènent aux toilettes. Ses déclarations ne satisfont toujours pas. A trois reprises ils lui maintiennent la tête dans la cuvette en tirant à intervalles réguliers la chasse d’eau. Soudain, les violences cessent. La victime accuse alors sa copine. Celle-ci, mineure, vit dans un foyer, à Mont-Saint-Aignan. Au petit matin, l’homme se rhabille avant de s’endormir.

En début d’après-midi, le groupe sort. La victime monte en voiture, escortée de très près par ses agresseurs. C’est M. B. qui est au volant. Le groupe se rend à Mont-Saint-Aignan. La jeune fille, attirée à l’extérieur du foyer, est enlevée par J. C. et M. D. Tous se retrouvent en forêt. “On voulait l’impressionner pour l’amener à parler”, avoue l’un des agresseurs. Problème : elle ne parle pas. De retour au foyer, M. D. tente de se faire passer pour la cousine de celle-ci. En vain. L’éducatrice appelle la police qui, moins de deux heures plus tard, arrête le groupe sur la Sud III. J. C. et J. M. sont alors expédiés en détention préventive, M. D. et M. B. sont placés sous contrôle judiciaire.

Ce dernier devra purger 18 mois d’emprisonnement dont six mois avec sursis. Ses co-prévenus ont écopé de trois ans de prison dont six mois avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans. Ils devront indemniser les victimes à hauteur de 16 000 €.

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