En chantier depuis février 2021, l'Axe-Seine Énergies renouvelables a été lancé officiellement mercredi 9 novembre, sous la forme d'une nouvelle Société d'économie mixte, la SEM Axe Seine, réunissant trois grandes agglomérations, Rouen, Le Havre et Paris, afin de favoriser l'installation de projets de développement durable sur leurs territoires respectifs.
45 projets d'ici 2050
Appuyées financièrement par des investisseurs privés tels que la Banques des territoires et énergies partagés, les collectivités misent sur pas moins de 45 projets à horizon 2050, avec un premier cap, celui de concrétiser 230 mégawatts de projets, c'est-à-dire l'équivalent de la couverture énergétique de 500 000 personnes potentiellement, soit l'équivalent de l'agglomération rouennaise.
"Historiquement, la Vallée de la Seine, c'est un territoire très carboné, il faut en sortir", a déclaré Nicolas-Mayer Rossignol, son président, également maire de Rouen et président de la Métropole Rouen Normandie.
Déjà une vingtaine de projets sont en cours d'élaboration, essentiellement dans le photovoltaïque. Quelques pistes sont évoquées, "On ne s'interdit rien en termes de nature de projets… Par exemple, vous avez beaucoup de friches industrielles polluées, on ne sait pas quoi en faire, on peut imaginer y installer des centrales photovoltaïques", explique le maire de Rouen, qui évoque aussi la possibilité de création de parcs solaire flottants sur les lacs de l'Axe Seine.
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Le capital ouvert aux habitants
Pour mener à bien ses ambitions, la SEM Axe-Seine Énergies renouvelables s'est dotée d'un budget de près de 8 millions d'euros pour l'investissement vert, dont 75 % proviennent de l'investissement public des trois métropoles. La structure s'engage à devenir actionnaire des projets qu'elle soutiendra et appelle les habitants des trois métropoles à en faire de même. "On a ouvert le capital aux citoyens, si vous êtes habitant de la Vallée de Seine, c'est intéressant d'investir pour le bien commun sur votre territoire", précise le président de la SEM.
À noter qu'un projet photovoltaïque met trois ans en moyenne pour se concrétiser, tandis qu'un parc éolien met huit ans à sortir de terre.
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