"Il faut l'armée, il faut un plan Vigipirate à Perseigne", estime la sénatrice de l'Orne Nathalie Goulet, après les émeutes urbaines du mardi 27 septembre à Alençon, sur fond de trafic de drogue.
Comme souvent, sa voix dénote et dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. La parlementaire n'y va pas par quatre chemins : "Je veux d'abord penser aux habitants victimes de ces agissements scandaleux, victimes d'une poignée de délinquants qui n'ont pas leur place, ni à Perseigne, ni dans la République", explique-t-elle. "Les victimes sont des gens qui se lèvent pour aller travailler, qui empruntent pour acheter une voiture pour y aller et qui sont ruinés par une bande de délinquants qui ne se lèvent pas le matin et qui vivent de trafics. On ne peut pas laisser faire et se plaindre de voir monter l'extrême droite." Devant la récurrence de semblables émeutes dans ce quartier, elle estime que "ça va finir avec l'armée, comme à Marseille". Et d'insister : "Il ne faut pas acheter la paix sociale en laissant faire, il faut la mise en place d'un plan Vigipirate à Perseigne."
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