Environ 300 personnes, dont des élus écologistes, étaient rassemblées samedi 3 septembre après-midi, dans le centre-ville de Rouen, pour protester contre l'entrée en vigueur "rapide et brutale" de la Zone à faibles émissions.
Dans son communiqué, le collectif "Plus jamais ça", à l'origine de l'appel à manifester, indique que "la défense de l'environnement mérite mieux que des mesures punitives et discriminatoires qui ne s'attaquent pas aux vraies causes et sanctionnent le droit à la mobilité des populations". Le groupe, qui réunit notamment Greenpeace, la Confédération paysanne et la CGT, a défilé depuis la rue Jeanne-d'Arc puis par la rue du général Leclerc, avant de remonter la rue de la République vers l'hôtel de ville de Rouen, aux côtés de plusieurs élus écologistes, parmi lesquels Jean-Michel Bérégovoy, vice-président de la métropole de Rouen, ainsi que le député communiste Hubert Wulfranc et Alma Dufour, députée LFI de la 4e circonscription de Seine-Maritime. Un cortège de Gilets jaunes a brièvement rejoint le rassemblement.
De nouvelles aides à venir
Pour rappel, depuis le jeudi 1er septembre, tous les automobilistes circulant avec une vignette Crit'Air 4 et 5 ne peuvent plus rouler ni stationner dans 13 communes de l'agglomération rouennaise. Cette Zone à faibles émissions était déjà en vigueur depuis le 2 janvier, mais ne concernait que les véhicules utilitaires légers et les poids lourds. Selon Nicolas Mayer-Rossignol, président socialiste de la métropole, favorable à la mesure, "la loi impose la mise en place d'une ZFE-m sur notre territoire comme sur l'ensemble des grandes agglomérations de France". Il faut dire que Rouen, située dans une cuvette et accueillant de nombreux sites industriels, est particulièrement concernée par les problèmes de pollution de l'air.
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L'élu a annoncé, la veille, la mise en place d'une nouvelle aide en plus du premier coup de pouce de la Métropole lancé avant le déploiement de la ZFE. Il s'agirait de proposer deux ans de transports en commun gratuits pour ceux qui mettraient leur voiture Crit'Air 3, 4 ou 5 à la casse. Le dispositif devrait être voté dans le courant du mois d'octobre, à l'occasion du conseil métropolitain.
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