"Je commence à être vieux, il va falloir que je devienne vite un grand réalisateur, sinon il va être trop tard !", plaisante Erik Frétel. Il a grandi au Chevain, tout à côté d'Alençon.
Erik Frétel produit des vidéos. "Dans la vie, il faut être heureux, il faut des perspectives. On ne peut pas l'être dans un monde où on dilapide les ressources. Agir sagement, ça permet à tout le monde de préparer l'avenir sereinement et d'être heureux." Erik Frétel s'étonne lui-même : "cette croisade, je ne sais pas d'où ça me vient, ni de mon éducation, ni de l'école ou du lycée."
Quand il était petit, il voulait devenir vulcanologue : ça touche à la nature, mais pas directement à l'écologie. "Je crois que ce sont différentes étapes de réflexion. C'est petit à petit que je me suis tourné vers l'écologie et que j'ai mis tout ça en images." Avant la vidéo, il y a eu la musique, puis de la radio, faire des interviews, du montage. À l'audio, en autodidacte avec une bande de copains, Erik Frétel a ajouté l'image. "Je n'ai pas un intérêt particulier pour la nature, c'est un intérêt pour le bien-être de l'homme. Les ours blancs, je ne les verrai jamais quoi qu'il arrive. Mais s'ils venaient à disparaître, dans la liste des espèces en voie d'extinction, il y a aussi l'homo sapiens, donc s'il arrive malheur aux ours blancs, ça risque de nous retomber dessus. On sait qu'il faut que l'on préserve un environnement sain, de l'air respirable, de l'eau de qualité, de la biodiversité. Des études montrent que l'homme a besoin de verdure, que ça le rend heureux."
"Ce n'est pas sauver la nature pour sauver la nature,
c'est pour être heureux !"
Erik Frétel avait réalisé des moyens-métrages, Les gardiens du climat est son premier long-métrage, "avec une vraie équipe, de vraies caméras, des gars avec des micros sur des perches, d'autres qui font de vrais effets spéciaux, je suis fier !". L'écriture, trouver les lieux, les personnages, c'est deux ans de travail pour Erik Frétel. "Le tournage, c'est la partie la plus fun, mais le plus long, c'est le montage, les couleurs, la lumière, les transitions, le mixage, et on arrive à un beau bébé d'une heure et 27 minutes." L'idée était de faire un documentaire sur ceux qui agissent contre le réchauffement climatique et d'avoir des sociologues, philosophes, psychologues, qui expliquent pourquoi il n'y a pas davantage de gens qui agissent. "On est au bord du précipice, mais on continue à avancer. Qu'est-ce qui ne fonctionne pas dans notre cerveau ?"
Des superhéros rigolos
Dans le film, il y a des gens qui réfléchissent et d'autres qui agissent. Eux, sont de vrais super-héros, ils sauvent l'humanité. "On a travaillé avec des dessinateurs de comics, fait des effets spéciaux, on les a transformés avec des supertenues, des supernoms, des superpouvoirs, c'est fun pour la forme du documentaire." Ils ont déjà vu le film, ça leur a bien plu. "Je ne voulais pas d'un film élitiste qui ne s'adresse qu'à des gens déjà convaincus, le but, c'est qu'il touche le plus de public possible, on va le faire tourner dans les cinémas, dans les écoles. Je rêve de faire un film avec Nabilla ou Griezmann, que ça fasse le buzz, que ça touche des gens qui ne se sentent pas concernés par l'environnement mais qui, en sortant du cinéma, aient envie d'agir."
Vous aussi, vous souhaitez devenir un superhéros ? Pour diffuser ce film, allez sur : lesgardiensduclimat.fr.
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