J-1 avant l'obligation pour les professionnels de santé et les personnels du secteur médico-social, de prouver à leur employeur qu'ils ont au moins une dose de vaccin contre la Covid-19. Ils auront ensuite jusqu'au 16 octobre pour recevoir une deuxième dose, sinon leur contrat de travail sera suspendu et leur rémunération interrompue. La question se pose notamment dans les EHPAD.
Près de 100% du personnel vacciné dans cet Ehpad
La résidence René et Lucile Schmitt, à Cherbourg-en-Cotentin, est bonne élève. Sur les 90 salariés, 88 ont un schéma vaccinal complet, et les deux restants recevront prochainement une deuxième dose. "Évidemment, c'est rassurant de voir que tout le monde a joué le jeu, et qu'ils seront là jeudi prochain", se réjouit Guillaume Bernard, le directeur. L'obligation à compter du 15 septembre a accéléré le processus pour certains. "On a une responsabilité par rapport aux personnes âgées, mais aussi par rapport à notre famille, quand on rentre chez nous", explique de son côté Adeline Belet, aide-soignante, dont l'avis reste mitigé sur la suspension imposée par l'État en cas de non-vaccination. Quant aux résidents, les deux tiers (une cinquantaine environ) ont reçu une troisième dose de vaccin Pfizer lundi 13 septembre au matin, ce qui leur permet d'augmenter leur protection vis-à-vis du virus.
Une troisième dose de vaccin pour les résidents
Au Centre hospitalier public du Cotentin (CHPC), près de 90 % des 2 500 agents ont reçu au moins une dose de vaccin. La circulation du virus y est d'ailleurs très faible. "Seulement deux patients Covid sont hospitalisés à Cherbourg, et aucun en réanimation", a confirmé lundi 13 septembre la directrice du CHPC Séverine Karrer.
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