Ambiance africaine, aux Jardins Suspendus du Havre, mercredi 21 juillet. Le festival Moz'aïque a repris ses quartiers au milieu des fortifications, avec une jauge adaptée à la situation sanitaire. Si chaque session de concerts (après-midi ou soir) peut accueillir jusqu'à 2 300 spectateurs, ils n'étaient qu'un millier à faire le déplacement pour assister au coup d'envoi des festivités.
Une tente est prévue pour des tests Covid rapides, à l'entrée du site.
Ambiance plus confidentielle
La kora et le violoncelle du duo franco-malien Vincent Ségal/Ballaké Sissoko ont ouvert le bal, tout en douceur. "C'est la deuxième fois que je les vois, commente Elisa, habituée du festival, c'était agréable de retrouver un concert en plein air. Mais ce n'est pas du tout la même ambiance que d'habitude". Même constat pour Victor : "ça fait du bien de retrouver de la vie, après autant de temps de pause. Mais avant il n'y avait pas le masque, on était debout".
Ballaké Sissoko à la kora, Vincent Ségal au violoncelle, un duo franco-malien.
Le rockeur congolais Jupiter Bokondji et son combo Okwess auront toutefois réussi à faire se lever les spectateurs des Jardins suspendus, dont Muriel, inconditionnelle de Moz'aïque : "Je ne peux pas m'empêcher de danser ! J'adore, c'est le moyen de découvrir des groupes. Quand ça me plaît, j'achète un CD".
Le rockeur africain est parvenu à faire danser les festivaliers.
Les spectateurs de Moz'aïque heureux de retrouver des concerts
Des tests à l'entrée
L'accès au festival Moz'aïque est soumis à un pass sanitaire. Pour les personnes non vaccinées, la protection civile propose de réaliser un test Covid gratuit en 15 minutes, au niveau de l'entrée nord des Jardins suspendus, pendant toute la durée du festival.
Pratique. Jeudi 22 juillet, le festival se poursuit avec la rumba congolaise de Sam Mangwana (20h30) et le folk/blues de Leyla McCalla (21h45).
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