MoZ'aïque, le festival des musiques du monde, aura bien lieu cette année. Il se tiendra du 21 au 25 juillet, aux Jardins suspendus du Havre. Cette douzième édition s'adaptera aux contraintes sanitaires : la mairie ne voulait pas l'annuler comme l'année passée.
Fabienne Delafosse - adjointe au maire en charge de la culture
La jauge, tout d'abord, est limitée à 50 % (soit 2 300 personnes assises). La programmation est restreinte cette année, avec seulement 14 concerts et une seule scène. Pour une meilleure gestion des flux, le festival est organisé en sessions, avec deux concerts le soir et pour le week-end, l'un le matin et l'autre l'après-midi. Les va-et-vient ne seront pas possibles, comme habituellement. Autre grande nouveauté : le pass sanitaire sera obligatoire dès 11 ans. Chaque spectateur devra présenter, pour pouvoir entrer, présenter un test négatif PCR ou antigénique de moins de 48 heures, un test PCR ou antigénique positif de plus de 15 jours et de moins de six mois ou un certificat de vaccination complet (sous format papier ou sur l'application TousAntiCovid).
Jérôme Le Bay - directeur de MoZ'aïque
Côté programmation, c'est un mélange des genres entre blues, rock, soul et reggae qui est proposé cette année. Et les spectateurs auront le choix : JP Bimeni, le soul man qui revient cette année avec un répertoire à la mémoire d'Otis Redding ; le blues à la sauce créole du power trio Delgres ; la force tranquille de Will Barber et son style Old School entre Led Zeppelin, BBKing et la Motown ; la virtuosité et la voix envoûtante de Sona Jobarteth, première femme à jouer à la kora un répertoire traditionnel sur scène ; le vétéran jamaïcain Anthony Johnson, auteur du mythique Every Day Is A Gunshot ; ou encore la musique de Titi Robin, le "gitan blanc", qui navigue aux confluences des cultures tzigane, orientale et européenne.
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