Saïda (Algérie), la petite soeur oubliée de Rouen
1962, indépendance de l’Algérie. Près de 90 familles pieds-noirs de la petite ville de Saïda, au nord-ouest de l’Algérie, trouvent refuge dans la capitale normande.

Cinquante ans plus tard, Rouen commémore un pan oublié de son histoire. Samedi 19 mai, à 10h, une plaque commémorative sera posée au cimetière Monumental. Tout a débuté en 1960. Plusieurs jeunes de Saïda partent en colonie de vacances à Bacqueville-en-Caux. Peu après, l’abbé Dauboeuf convainc Bernard Tissot, le maire de Rouen de l’époque, de jumeler sa ville à celle de Saïda.
Deux ans plus tard, des centaines de rapatriés sont accueillis au bord de la Seine. "Cinquante ans plus tard, grâce à l’aide de Jean-Marie Tissot, le fils de l’ancien maire, j’ai voulu dire merci aux Rouennais de nous avoir accueillis", témoigne Alain Cazorla, de l’Amicale des Saïdéens, rapatrié d’Algérie à l’âge de 15 ans. "Ce sera l’occasion de réunir les familles saidéennes encore présentes à Rouen".
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