L'obscurité tranquille des sépultures de l’Egypte antique n’est plus qu’un lointain souvenir. Les momies du musée des Antiquités ont retrouvé un nouveau tombeau. De verre celui-là.
Il y avait bien longtemps que ces objets venus du fond des âges n’avaient pas été exposés aux regards du public.
La Salle Le Breton, auparavant consacrée à cette période de l’histoire, n’existe plus depuis 2006. A la réouverture du Muséum, elle a été transformée en sortie de secours, les deux bâtiments étant voisins.
Chapelle funéraire
Les antiquités égyptiennes étaient devenues sans salle fixe. "Nous en avons profité pour les envoyer au C2R, le Centre de Recherche et de restauration, basé à Paris", explique Caroline Dorion-Peyronnet, conservateur au Musée. En outre, pour l’ouverture de cette nouvelle salle de 70m2, le musée a bénéficié de dépôts du musée du Louvre ainsi que du musée de la Céramique.
Au fil des vitrines, le visiteur découvre le nécessaire de toilette de l’Egyptienne d’alors : un peigne en bois, dépôt du Louvre, des petites boîtes renfermant des onguents, sans oublier des bijoux. On découvre une sorte de chapelle funéraire et la façon dont les Egyptiens plaçaient sur leurs défunts une armée d’amulettes.
Chaque objet est éclatant de couleur comme ce sarcophage de la XXe dynastie, Xe siècle avant Jésus-Christ. Malgré les siècles il a conservé les traces des libations organisées au cours du rite de sépulture. Juste à côté, le livre des morts dévoile des incantations venues des temps anciens.
Ces témoins du passé ne cessent de fasciner et d’attirer les foules. "Lorsque nous avons fermé la salles des antiquités égyptiennes, nous avons vu la fréquentation du musée baisser de 30%", rappelle la conservatrice. L’Egypte antique revit à travers l’intérêt du public.
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