C'est sans surprise que Nicolas Mayer-Rossignol s'est installé dans le fauteuil de maire de Rouen, le vendredi 3 juillet. Une élection lors d'un conseil municipal particulier, mesures sanitaires oblige, qui s'est déroulé dans l'auditorium du conservatoire. Le dimanche précédent, sa liste d'union avec les écologistes remportait un peu plus de 67 % des suffrages, soit 46 des 55 sièges du conseil. Avant la passation de pouvoir, Yvon Robert, désormais ancien maire, a rappelé son parcours avec émotion. "Je remercie, élus, personnel et concitoyens qui m'ont fait confiance et qui m'ont permis d'assumer ces fonctions, et je suis heureux de remettre l'écharpe à Nicolas Mayer-Rossignol."
Quatre groupes et 14 adjoints
Très ému lui aussi, Nicolas Mayer-Rossignol a salué le collectif qui l'a amené à la victoire. "Rouen est plurielle, je serai le maire de Rouen dans toute sa diversité." Il a ensuite tracé les grandes lignes de son projet, "une ville ambitieuse qui prend sa place dans la Région, la France, mais aussi le monde grâce à son port. Rouen a tous les atouts pour faire face aux défis qui vont se poser : le réchauffement climatique ou l'urgence démocratique." L'information sur les risques en matière de sécurité industrielle sera améliorée, la végétalisation de la ville sera développée et déjà une première mesure sera prise : l'ouverture des cours d'écoles tout cet été. L'économie n'est pas oubliée. NMR, comme on l'appelle, veut aider les commerces de proximité en les exonérant d'une certaine fiscalité. La préparation de la prochaine rentrée, la lutte contre les discriminations, avec la féminisation des espaces publics, font aussi partie des projets qu'il va porter. Quatorze adjoints ont été élus et le conseil municipal s'organise en quatre groupes, trois de la majorité et un de l'opposition.
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