Rouen. Élisabeth Borne ne veut pas d'une autorité de sûreté des sites Seveso
La ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne, a été auditionnée ce mercredi 15 janvier, par la mission d'information de l'Assemblée nationale après l'incendie de Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime). Elle est revenue sur la proposition de création d'une autorité de contrôle des sites Seveso.

L'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen a posé question des contrôles des sites Seveso en France. © Sdis 76
"Ça me semblerait compliqué d'aller dans ce sens." Auditionnée ce mercredi 15 janvier par la mission d'information de l'Assemblée nationale après l'incendie de Lubrizol à Rouen, la ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne, a répondu à la proposition de deux députés seinomarins (dont Christophe Bouillon, également président de cette mission) sur la création d'une autorité de sûreté des sites Seveso.
Une indépendance en question
"Ça risquerait de nuire à notre capacité de taille critique d'expertise si on devait avoir à la fois les Dreal, qui garderaient la responsabilité pour les [sites] non Seveso, et une structure qui seraient responsable pour les sites Seveso", justifie la ministre qui pose la question de "l'indépendance" de cette nouvelle autorité.
Christophe Bouillon, avec Hubert Wulfranc député communiste de Seine-Maritime, avait déposé une proposition de loi en décembre 2019 pour porter ce projet, citant notamment l'exemple de l'autorité existante pour le nucléaire.
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