Jeudi 12 avril 2018, Emmanuel Macron est à Berd'huis (Orne). Il s'agit du second déplacement du Président de la république en Normandie en quinze jours. Le chef de l'Etat doit intervenir en direct dans l'édition de 13 heures du journal télévisé de TF1. Revivez ici l'événement politique de la semaine.
"Les difficultés ne m’arrêtent pas. Je ne suis pas naïf, je les avaient préméditées", affirme Emmanuel Macron, au moment d'évoquer le temps passé depuis son élection le 6 mai 2017. "Depuis ce moment là, beaucoup de choses ont été faites, mais nous devons faire encore immensément. Notre pays doit reconstruire les 50 prochaines années de progrès pour lui-même et pour chacun d’entre nous".
La Seine-Maritime s'invite dans ce JT spécial avec un reportage au sein de la chaudronnerie Adinox, basée à Oudalle près du Havre. Cette PME, dirigée par Christian Vallet, envisage de doubler ses effectifs d'ici 10 ans.
L'occasion d'aborder plusieurs points comme le plafonnement des indemnités chômage, la baisse des charges pour les entreprises ou le prélèvement de l'impôt à la source.
La limitation des routes secondaires, sans séparation entre les voies, à partir du 1er juillet, à 80 km/h au lieu de 90, fait débat. L'expérimentation se fera pour deux ans, dit Emmanuel Macron.
"A deux pas d'ici, il y a une route qui est concernée entre Argentan et l'Aigle. Sur les quatre dernières années, il y a eu six morts."
Le président de la République prend deux engagements. D'abord, pendant ces deux ans, "tout l'argent qui sera prélevé sur ces routes, nous le mettront pour les hôpitaux qui soignent et guérissent les blessés de la route". Il promet aussi de publier les résultats de cette expérimentation, et d'en tirer les conclusions, dans chaque département.
(photo AFP)
"La taxe d'habitation, c'est l'impôt le plus injuste" selon Emmanuel Macron. Il confirme son objectif d'exonérer la totalité des Français. "Nous allons étape par étape".
Après la poudre de perlimpinpin, après "croquignolesque", Emmanuel Macron prend toujours plaisir à utiliser les expressions oubliées de notre vocabulaire...
"Les retraités, je leur dit merci" pour l'effort, dit Emmanuel Macron à plusieurs reprises, au sujet de la hausse de la CSG pour 60% d'entre eux. "Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille".
C'est l'un des points chauds de l'actualité : la réforme de la SNCF. "Cette réforme demande des efforts à tout le monde. Les usagers ont apporté leur contribution, les prix des billets ont augmenté ces dernières années. Ensuite, on demande à l’entreprise de faire des efforts : elle doit se réorganiser. (...) Elle deviendra une entreprise publique, à capitaux 100 % publics, ce sera dans la loi" explique Emmanuel Macron, avant d'aborder le sujet du statut des cheminots.
"Ceux qui sont aujourd’hui en emploi resteront sous statut, réaffirme le président, Eux, on ne leur demande pas d’efforts. La Poste, cela fait plus de quinze ans qu’ils recrutent les postiers sous contrats privés".
Emmanuel Macron poursuit en précisant que "l’État va faire des efforts, il va investir 10 millions d’euros par jour pendant 10 ans, pour entretenir les lignes". La dette sera en partie reprise.
"Pour être clair, on ira au bout" conclut le chef de l'Etat. "Je respecte cette lutte, mais je leur demande d'avoir de la considération pour les citoyens qui la subissent et les entreprises qui peuvent tomber avec cette grève"
Après un court micro-trottoir dans le Pas de Calais, Emmanuel Macron répond aux Français sur son image. "Tout ce que je fais je l’ai dit et je l’ai expliqué" affirme le président de la République. "Il faut que les bases soient solides pour que la maison tienne. Les bases se sont les règles républicaines. L’autre fondamentale, c’est l’école. C’est la première des batailles. De la maternelle à l’université on change tout, comme cela n’était pas arrivé depuis Jules Ferry. Les murs de la maison, c’est libérer, protéger et unir."
Emmanuel Macron, en introduction, confirme avoir la preuve que des armes chimiques, notamment du chlore, on été utilisées par le régime en Syrie.
A son arrivée, Emmanuel Macron discute avec quelques habitants.
Jean-Pierre Pernaut prépare son 13h sur une table d'écolier.
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