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A un an du Brexit, Theresa May veut rassembler les Britanniques

Un an jour pour jour avant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, la Première ministre britannique Theresa May s'est engagée jeudi dans un périple au Royaume-Uni pour tenter de rassembler et rassurer ses concitoyens sur un Brexit toujours très clivant.

A un an du Brexit, Theresa May veut rassembler les Britanniques
La Première ministre britannique Theresa May à Ayr, en Ecosse, au Royaume-UNi, le 29 mai 2018 - RUSSELL CHEYNE [POOL/AFP]

"Aujourd'hui, un an avant que le Royaume-Uni quitte l'UE et commence à tracer sa nouvelle voie dans le monde, je rends visite aux quatre nations de l'Union pour entendre ce que les gens, partout dans le pays, pensent du Brexit", a déclaré Mme May dans un communiqué.

"Alors que nous quittons l'UE, je suis déterminée à ce qu'au cours des années à venir, nous renforcions les liens qui nous unissent", a-t-elle poursuivi.

Convaincue que l'avenir sera "radieux", la cheffe du gouvernement dresse le portrait d'un futur Royaume-Uni "commerçant librement avec ses amis et ses partenaires en Europe et au-delà".

"Ayant repris le contrôle de nos lois, nos frontières et notre argent, et saisi les opportunités offertes par le Brexit, le Royaume-Uni prospérera en tant que pays fort et uni qui bénéficie à tout le monde, peu importe votre vote pour ou contre le Brexit", a-t-elle ajouté.

Theresa May a commencé son tour du pays par l'Ecosse, où elle a visité une usine textile dans l'Ayrshire. Elle a ensuite rencontré un groupe de parents et d'enfants à Newcastle (Angleterre). Elle devait ensuite déjeuner avec des agriculteurs près de Belfast, la capitale de l'Irlande du Nord, avant de se rendre à Barry (Pays de Galles) pour une table ronde avec des entrepreneurs gallois. Dernière étape: une rencontre avec des Polonais installés à Londres.

"Horizon glorieux"

Le Royaume-Uni doit quitter l'UE le 29 mars 2019, deux ans après avoir déclenché la procédure de divorce et presque trois ans après avoir voté à 52% en faveur du Brexit lors du référendum du 23 juin 2016.

Face à l'impossibilité d'obtenir un accord sur la future relation britannique avec ses ex-partenaires avant cette échéance, Theresa May a obtenu une période de transition jusqu'à fin 2020, durant laquelle Londres n'aura plus son mot à dire sur les décisions de l'UE mais continuera à accéder au marché unique.

"Notre voyage national pour sortir de l'UE touche presque à sa fin, et un horizon glorieux s'offre à nous", a clamé le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson, fer de lance du camp "leave", dans les pages du Daily Express.

Le quotidien farouchement anti-UE cite un sondage mené auprès de plus de 2.000 personnes sur internet, selon lequel 65% des votants sont opposés à un deuxième référendum.

Mais le sujet continuer de diviser le pays et plusieurs mouvements pro-UE surfent sur les incertitudes du Brexit pour tenter d'inverser le processus de sortie. L'un d'eux, Best for Britain, a lancé mercredi une campagne d'affichage demandant à avoir "le dernier mot" sur l'accord du divorce.

'Acte autodestructeur'

"Nous devrions savoir à quoi ressemble l'accord et ensuite nous prononcer dessus", a abondé l'ex-Premier ministre travailliste Tony Blair lors d'une conférence à Londres.

Opposé au Brexit, qu'il considère comme la plus grande décision prise par son pays depuis la Seconde Guerre mondiale, il a estimé que le Royaume-Uni avait besoin de l'UE pour peser face à des poids lourds comme la Chine, l'Inde ou les Etats-Unis. "Nous pourrions être un acteur mondial puissant et important, mais (...) nous retirer de notre plus gros marché et de la plus grande union politique du monde est un acte autodestructeur extraordinaire", a-t-il dit.

Theresa May a assuré qu'avec le Brexit, les différentes provinces constitutives du Royaume-Uni bénéficieront de pouvoirs de décisions accrus, jusqu'alors détenus par Bruxelles, tentant de les rassurer contre un "coup de force" de Londres.

Elle s'est engagée aussi à "protéger l'intégrité du Royaume-Uni dans son ensemble" alors que la question de la frontière entre la province britannique d'Irlande du Nord et la république d'Irlande voisine (membre de l'UE) continue de freiner les négociations avec l'UE.

"Cela signifie qu'il faut s'assurer que de nouvelles barrières ne soient pas érigées au sein de notre marché intérieur commun", a-t-elle expliqué.

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