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Caen. Caen : Il crache sur un médecin avant de porter plainte contre lui au conseil de l'ordre

En juillet 2016, un quadragénaire a rendez-vous chez un psychiatre à Caen (Calvados). La brève entrevue se solde par de la violence et des menaces de mort. L'homme a été jugé le mercredi 13 décembre 2017 par le tribunal de grande instance de Caen.

Caen. Caen : Il crache sur un médecin avant de porter plainte contre lui au conseil de l'ordre
L'entrée du tribunal de grande instance de Caen (Calvados) - Joëlle Briant

Mercredi 13 décembre 2017, un homme âgé de 47 ans s'est présenté à l'audience du tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour y être jugé pour violences et menaces de mort à l'encontre d'un professionnel de santé le mardi 19 juillet 2016 dans l'agglomération, ainsi que pour outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique le 17 juin 2017. Compte tenu de son état de stress à la barre le prévenu a été dispensé de sa présence à l'audience.

Il menace le psychiatre de mort

En 1998 l'homme est victime d'un grave accident de la circulation. Souffrant d'un traumatisme crânien, la partie frontale de son cerveau est atteinte et il bénéficie d'une allocation adulte handicapé. Il fait une demande de reconnaissance à 80% de son handicap et se la voit refusée, étant autonome dans les gestes de la vie courante. Convoqué chez son psychiatre il pénètre en trombe dans son cabinet, jette chaises et ordinateur, lui crache au visage et se retire en le menaçant de mort. Suite à quoi il dépose plainte contre le praticien devant le conseil de l'ordre des médecins pour convocation inutile.

Mépris envers un professionnel de santé

Pour la procureure le handicap du prévenu n'est pas contestable, mais il est toutefois responsable de ses actes : "Il y a de sa part un évident mépris envers un professionnel de santé. Tout comme envers le gendarme qu'il a, sans raison, traité de raciste." Sont requis 2 ou 3 mois de prison avec sursis. Se constituant partie civile le médecin sollicite un euro symbolique.

Il dépend plus de la neurologie que de la psychiatrie

Son avocate plaide que la santé de son client est plus du ressort de la neurologie que de la psychiatrie : "Son atteinte frontale lui fait perdre le contrôle dans la moindre situation de stress. Depuis son accident il n'a plus les capacités de se maîtriser. Je vous demande d'en tenir compte"

Le délibéré sera rendu lundi 18 décembre 2017.

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