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Retrait de deux points: "C'est comme si la justice avait condamné le Bataclan" selon le président de Metz

"J'oserais presque vous dire que c'est, en l'occurrence, comme si, il y a quinze mois, la justice avait condamné le Bataclan": dans une allusion à la salle de spectacle parisienne où une attaque terroriste a fait 90 morts le 13 novembre 2015, le président de Metz (L1) Bernard Serin a fustigé vendredi les sanctions prononcées contre son club jeudi pour des jets de pétards.

Retrait de deux points: "C'est comme si la justice avait condamné le Bataclan" selon le président de Metz
Un pétard explose sur la pelouse, près du gardien lyonnais Anthony Lopes, lors du match de L1 entre Metz et Lyon, le 3 décembre 2016 à Saint-Symphorien - JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN [AFP/Archives]

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a infligé un retrait de deux points au club mosellan pour des jets de pétards sur le gardien de Lyon Anthony Lopes le 3 décembre dernier en Ligue 1, une rencontre interrompue à cause de ces incidents et qui sera rejouée à huis clos, à une date qui n'a pas encore été fixée.

"Je suis scandalisé par cette décision injuste, incompréhensible et surtout dangereuse parce qu'elle donne encore plus de pouvoir aux supporteurs d'influer sur le résultat des matches", a affirmé en conférence de presse M. Serin, qui s'en est pris violemment à la LFP.

"La Ligue a choisi de punir le FC Metz, qui n'est qu'une victime dans cette histoire car elle ne peut pas atteindre elle-même les vrais coupables que le FC Metz, lui, a atteint, et qui sont aujourd'hui dans l'attente de leur procès", a-t-il lâché.

En raison de la sanction, Metz recule d'un rang au classement et se retrouve par conséquent avant-dernier de Ligue 1 avec dix-sept points.

"Depuis ce matin j'ai de nombreux appels de collègues présidents de club, qui me disent leur solidarité, leur indignation. Je n'ai pas encore décidé de faire appel. Je souhaite voir monter encore cette solidarité car c'est un problème collectif: le football français va-t-il accepter d'être l'otage de supporteurs ou de pseudo-supporteurs qui peuvent manipuler le résultat d'un match ?", a-t-il insisté.

"Si ça ne tenait qu'à moi, je ferais appel"

Dès le soir du match, la LFP avait promis d'être intransigeante et elle l'a été. Il faut dire que les images avaient provoqué un tollé. En pleine rencontre et alors que Metz menait 1-0, le gardien lyonnais et international portugais, Anthony Lopes, s'était effondré à cause d'un premier pétard lancé par des supporteurs messins.

A terre, et alors que le médecin du club était à son chevet, il avait été visé par un deuxième pétard. Après une interruption provisoire une demi-heure après le début du match comptant pour la 16e journée de L1, l'arbitre Lionel Jaffredo avait finalement arrêté définitivement la partie, en concertation avec les délégués de la LFP et les pouvoirs publics.

Ces jets de pétards répétés avaient causé une "surdité traumatique" chez le gardien lyonnais, même s'il avait pu rejouer dès le 7 décembre en Ligue des champions.

"C'est une décision de la commission (de discipline de la LFP) et on doit la respecter. Chacun a le droit de faire appel ou pas, on y réfléchira tranquillement. Si ça ne tenait qu'à moi, je ferais appel quand même", a exposé vendredi l'entraîneur de Lyon Bruno Genesio devant la presse.

La justice s'est aussi emparée du dossier avec deux mises en examen. La première vise un père de famille de 23 ans, poursuivi pour "violences aggravées, jet de projectile dangereux et introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d'une manifestation sportive". Il avait reconnu avoir jeté le premier pétard sur Lopes. Le second individu est âgé d'une trentaine d'années et réside à Metz. Il a refusé de s'exprimer devant la police ou devant le juge.

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