Un homme, âgé de 53 ans, inscrit au fichier des infractions sexuelles n'a pas signalé son changement d'adresse à la gendarmerie. Il était jugé le jeudi 15 septembres 2016 par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados).
Cinq ans d’incarcération pour le viole d'une mineure
Son casier judiciaire porte les mentions suivantes : violences conjugales en récidive et viole sur mineure (ce qui lui a valu cinq ans d’incarcération, son inscription au fichier des infractions sexuelles assortie de l'obligation de se présenter à la gendarmerie deux fois par an pour justifier de son domicile.)
Il déménage et « oublie »
Obligations qu'il respecte assidument de 2007 à 2015. Survient alors un bouleversement dans sa vie, la rupture d'avec sa compagne. Il se met à boire, déménage et « oubli » ses engagements.
Utilité de cette injonction
Cette audience donne l’occasion au président, Chistophe Subst de rappeler l'utilité de cette injonction : « L’intérêt d'avoir l'adresse des délinquants sexuels dans un fichier est de pouvoir avoir un œil sur eux. S'il y a agression de ce type ou viole, les enquêteurs se réfèrent d'abord aux personnes déjà condamnées pour ces faits aux alentours. »
« On ne l'oublie pas ! »
La procureur requiert 6 mois de prison avec sursis et 130 heures de travaux d’intérêt général. « Je veux bien croire que l'alcool puisse produire une certaine confusion, mais il connait bien ses obligations. J'ai le sentiment qu'il aimerait qu'on l'oublie, mais on ne l'oublie pas ! » Il écope de 70 heures de travaux d’intérêt général et d'une obligation de soins relatifs à sa dépendance alcoolique.
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