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Amman (AFP). Nucléaire iranien: le chef du Pentagone tente de rassurer le Moyen-orient

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Amman (AFP). Nucléaire iranien: le chef du Pentagone tente de rassurer le Moyen-orient
Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter (g) est accueilli par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 21 juillet 2015 à Jérusalem - POOL/AFP
Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter s'est efforcé mardi de rassurer les alliés de Washington au Moyen-Orient au sujet de l'accord nucléaire conclu avec Téhéran, lors d'une tournée régionale qui l'emmène en Israël, Jordanie et Arabie saoudite. A Jérusalem, il a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui refuse de se résigner à l'accord historique adopté le 14 juillet, par lequel Téhéran a accepté de réduire ses capacités en échange d'une levée progressive et réversible des sanctions internationales. Les deux hommes, qui se sont salués d'une longue poignée de main, n'ont fait aucune déclaration à l'issue de la rencontre. Mais à son arrivée en Jordanie, M. Ashton Carter a souligné que les Etats-Unis et Israël "ont un engagement commun pour contrer l'influence pernicieuse de l'Iran dans la région". Il a toutefois admis que M. Netanyahu "a fait clairement savoir qu'il est désaccord avec nous à propos de l'accord sur le nucléaire iranien. Mais des amis peuvent être en désaccord". "Nous allons continuer à travailler avec Israël et d'autres partenaires dans la région pour contrer le danger provenant d'Iran comme nous le faisons contre l'organisation Etat islamique", a-t-il ajouté, devant des militaire de six pays engagés dans la coalition antijihadiste. M. Carter a rencontré des forces américaines stationnées en Jordanie, un allié mitoyen de la Syrie et de l'Irak. M. Netanyahu a pour sa part réaffirmé lors d'une rencontre en fin de journée avec le chef du gouvernement italien Matteo Renzi qu'il avait exposé à M. Carter les raisons de son opposition à l'accord. "Je lui ai dit que cet accord avec l'Iran représentait de grandes menaces pour Israël, le Moyen-Orient, l'Europe et le monde", a affirmé M. Netanyahu aux journalistes. Cet accord "va permettre à l'Iran d'être un pays au seuil de tout un arsenal nucléaire d'ici une décennie. A ce moment là, en vertu de l'accord, l'Iran pourra construire des centrifugeuses et enrichir de l'uranium autant qu'il le voudra", a ajouté M. Netanyahu. M. Carter doit se rendre mercredi en Arabie saoudite, autre pays inquiet de l'accord conclu avec l'Iran. - Influencer les Américains - M. Netanyahu et une écrasante majorité des responsables politiques israéliens, toutes tendances confondues, condamnent l'accord car ses clauses ne sont pas, selon eux, suffisamment strictes pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire et de s'en servir contre Israël, dont les dirigeants iraniens appellent régulièrement à la destruction. Téhéran, qui ne reconnaît pas l'existence d'Israël, a toujours nié vouloir se doter d'une telle arme. Pour tenter de rassurer son allié, M. Carter a indiqué lundi que les Etats-Unis étaient prêts à muscler leur coopération militaire avec Israël, citant notamment la défense anti-missiles ou la sécurité informatique. Il a aussi assuré qu'Israël, considérée comme la seule puissance nucléaire de la région mais qui maintient l?ambiguïté sur son armement, restait "la pierre angulaire" de la politique américaine au Moyen-Orient. Mais Israël n'est pas prêt, pour le moment, à discuter de compensations américaines sous la forme d'une aide militaire accrue, ses efforts étant encore concentrés sur un échec ou au moins un affaiblissement de l'accord, soulignent les commentateurs. "Israël ne peut pas le dire aussi clairement mais ils ne peuvent pas coopérer avec les Américains concernant les compensations avant le vote du Congrès américain sur l'accord" conclu avec l'Iran, estime Eytan Gilboa, professeur de sciences politiques à l'université de Bar-Ilan, près de Tel-Aviv, spécialiste des relations israélo-américaines. Le Congrès américain a 60 jours à partir de ce lundi pour se prononcer, et Benjamin Netanyahu, qui compte de nombreux alliés parmi les parlementaires républicains, a lancé des appels pour que ces derniers le rejettent.
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