Le président syrien Bachar al-Assad a reconnu mercredi pour la première fois que son armée avait subi des revers mais assuré que la guerre contre les rebelles n'était pas perdue.
"Nous ne parlons pas de dizaines, ni de centaines mais de milliers de batailles et naturellement dans des batailles il y a des retraites, des victoires et des pertes. Il y a des hauts et des bas", a-t-il dit à Damas à l'occasion de la Journée des martyrs.
"Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une guerre et une guerre ce n'est pas une bataille, mais une série de batailles", a-t-il ajouté lors de ce discours prononcé dans une école pour les enfants de soldats morts au combat.
L'armée a perdu en un peu plus d'un mois Idleb et Jisr al-Chougour, deux villes importantes dans le nord, et dans le sud le dernier poste frontière qu'elle contrôlait avec la Jordanie. En outre, ses tentatives pour avancer dans la région de Damas se sont soldées par un échec face une rébellion unifiée.
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