Ici la caisse est posée sur le comptoir. Jamais fermée, toujours prête à recevoir les contributions des adeptes du Café Sauvage. Un nom évocateur pour un concept qui au contraire, est lui très bien rodé. Pour pouvoir boire, manger ou participer aux différents ateliers de la maison, il faut devenir membre en réglant la cotisation dont le prix est libre. Comme tout ce qui se consomme dans ce lieu atypique d'ailleurs. Depuis son ouverture en décembre dernier, le café sauvage compte déjà 2 000 membres, dont un doyen de 85 ans.
A l'initiative de chacun
"Nous souhaitons démontrer qu'il est possible d'organiser certaines choses différemment et que notre projet est économiquement viable", expose Timothée Fallet, grand artisan du Café Sauvage. A cinq jours de la fin du mois, les 5 500 € nécessaires pour "faire tourner la maison" en avril, entre les charges fixes et les "consos" notamment, avaient déjà été récupérés.
"C'est plutôt l'aspect alternatif et participatif de l'association qui m'a séduit, confie Margot qui a pris ses habitudes au Café sauvage. Ici chacun est libre de proposer son idée, de faire son plat. Le but, c'est qu'à terme le lieu se gère tout seul". Des initiatives personnelles naissent les ateliers : tricot, lectures, musique... "Avant le concept, je mettrais en avant la superbe terrasse du lieu, assure de son côté Aurélien. Si la maison n'était pas aussi accueillante, ça marcherait moins bien." Sur la terrasse justement, Xavier Ozouf vient livrer ses légumes frais issus de la production locale, tous les jeudis. "Ce lieu est super, car en plus je peux prendre le temps de boire un verre et d'échanger sur les produits." Et il y a toujours quelqu'un pour lancer la conversation.
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