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Il y a 30 ans, l'homme d'affaires Haji Yakup Burhan quittait pour de bon son pays, l'Afghanistan, emportant avec lui sa famille et tous ses biens.
Les talibans ont revendiqué mener mercredi dans le centre de Kaboul une attaque toujours en cours contre l'ONG Counterpart international, un bilan encore provisoire faisant état d'au moins neuf blessés.
Le petit garçon, sourire jusqu'aux oreilles, lève les bras en l'air et virevolte au son de la musique sous les applaudissements: une vidéo le montrant fêter la prothèse remplaçant sa jambe droite dans un centre médical de Kaboul émeut l'Afghanistan et au-delà.
La dernière séance de "loya jirga" qui réunit depuis lundi plus de 3.000 représentants de la société afghane s'est ouverte vendredi matin, les conclusions de quatre jours de débats, censées définir les limites d'un accord de paix avec les talibans, devant être rendues publiques.
De nouvelles discussions entre talibans et Etats-Unis ont démarré mercredi au Qatar alors qu'à Kaboul des milliers de dignitaires afghans tentent de dessiner les limites d'un accord de paix tant espéré avec les insurgés.
Pour l'une il s'agit de sport, pour une autre d'éducation, pour une troisième de liberté d'expression... Depuis plusieurs semaines, des Afghanes définissent leur "ligne rouge" sur les réseaux sociaux, craignant de voir leurs droits bafoués en cas d'accord de paix trop hâtif en Afghanistan.
Un groupe de kamikazes et d'hommes armés a lancé une attaque samedi près d'un ministère au centre de Kaboul, selon les autorités, rompant une période de calme relatif dans la capitale afghane.
Assis dans son salon de beauté pour hommes à Kaboul, Zabihullah, rêve de paix pour l'Afghanistan, mais pas au prix d'un retour de la police religieuse traquant et frappant les gens pour leurs coiffures ou leurs vêtements.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane entame dimanche au Pakistan une tournée asiatique dont il espère de juteux contrats et la démonstration qu'il demeure un acteur-clé sur la scène diplomatique, cinq mois après l'affaire Kashoggi.
Le chef du Pentagone par intérim Patrick Shanahan est arrivé lundi matin à Kaboul afin d'évaluer la situation en Afghanistan d'où le président Donald Trump veut retirer les forces américaines après 17 ans de guerre.
L'émissaire des Etats-Unis pour l'Afghanistan s'est montré optimiste vendredi sur la possibilité de parvenir à un accord de paix "avant les élections" de juillet, ce qui ouvrirait la porte au retrait américain voulu par Donald Trump, sans toutefois cacher sa méfiance à l'égard des talibans.
Les États-Unis et les talibans ont fait état samedi de "progrès importants" au bout d'une semaine de pourparlers de paix pour mettre fin à 17 années de guerre en Afghanistan, même s'ils butent toujours sur certains obstacles majeurs.
Dans la cour de sa maison au centre de Kaboul, Baz Mohammad Kochi supervise le forage d'un nouveau puits à plus de 100 mètres de profondeur. Celui dans l'arrière-cour, moins profond, est à sec comme de nombreux autres dans la capitale afghane.
L'attaque d'un complexe gouvernemental lundi à Kaboul, pris d'assaut durant près de sept heures par des hommes armés, a fait au moins 29 morts et 20 blessés, selon un porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur.