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Sanaa (AFP). Yémen: vive tension à Sanaa, l'ex-président Saleh mis en cause

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Sanaa (AFP). Yémen: vive tension à Sanaa, l'ex-président Saleh mis en cause
Des soldats yéménites bloquent les rues à proximité du palais présidentiel, le 19 janvier 2015 à Sanaa - AFP
La tension restait vive mardi à Sanaa au lendemain de combats meurtriers entre la garde présidentielle yéménite et une puissante milice chiite qui cherche à renforcer son emprise avec le soutien apparent de l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Signe de cette tension, la résidence du Premier ministre Khaled Bahah restait encerclée mardi par des miliciens chiites, selon un correspondant de l'AFP. Les principaux axes y menant étaient barrés par des hommes en arme. Le convoi du Premier ministre avait essuyé des tirs de miliciens lundi, alors que de violents combats faisaient rage autour du palais présidentiel, situé dans le sud de Sanaa. Dans ce secteur, les combats ont cessé depuis lundi après-midi avec l'entrée en vigueur d'une trêve, qui semblait extrêmement fragile. Des membres de la garde présidentielle, lourdement armés et équipés de blindés et de pièces d'artillerie anti-aérienne, contrôlent les entrées du palais présidentiel, selon le correspondant de l'AFP. Les miliciens chiites, équipés d'armes légères, campent à environ 500 mètres. Le président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui utilise rarement le palais, se trouve dans sa résidence à Sanaa, où il tente de consulter les forces politiques afin d'établir "une feuille de route pour mettre fin aux violences", selon un porte-parole. Les combats ont fait lundi au moins neuf morts et 67 blessés, et forcé plusieurs ambassades occidentales, dont celle de France, à fermer leurs portes. Cette dernière vague de violences, la plus grave depuis quatre mois à Sanaa, a été provoquée par le refus des miliciens chiites, appelés houthis, d'entériner un projet de Constitution qui les priverait notamment d'un accès à la mer. Ces miliciens, qui n'ont cessé de monter en puissance depuis leur entrée à Sanaa le 21 septembre, semblent bénéficier du soutien de M. Saleh qui garde une forte influence et des réseaux qu'il a soigneusement tissés dans l'armée et parmi des tribus durant ses 33 ans de présidence. Les affrontements ont éclaté deux jours après l'enlèvement par des miliciens chiites d'Ahmed Awad ben Moubarak, chef de cabinet du président Hadi. M. ben Moubarak est l'un des architectes du projet de Constitution qui prévoit un Etat fédéral avec six régions. Cette formule est rejetée par les miliciens chiites car elle les prive notamment d'un accès à la mer. Selon April Longley Alley, experte du Yémen à l?International Crisis Group, "l?enlèvement de ben Mubarak est un message adressé (au président) Hadi indiquant que les houthis ne reviendront pas sur leur rejet d?une structure fédérale à six régions qui fait partie du projet de Constitution". Cependant, a-t-elle ajouté, "cela fait partie plus généralement des méthodes utilisées par les houthis qui formulent des exigences et, lorsque celles-ci ne sont pas satisfaites, utilisent la violence pour parvenir à leurs fins". - L'ombre de Saleh - Lors des combats de lundi près du palais présidentiel, les miliciens chiites ont bénéficié d'un soutien direct de forces loyales à M. Saleh, a affirmé mardi à l'AFP un officier de la garde présidentielle. "Nous avons vu plusieurs formations de soldats et de combattants sortir de la résidence d'Ahmed Ali Abdallah Saleh (fils de l'ancien chef de l'Etat) pour venir prêter main forte aux combattants houthis", a déclaré cet officier sous le couvert de l'anonymat. Un habitant du quartier a quant à lui accusé de "trahison" certains éléments des forces spéciales passées récemment sous commandement d'officiers houthis. Certains hommes de cette force n'ont pas combattu les houthis lorsque ces derniers ont pris une position stratégique sur une colline surplombant le palais présidentiel, a assuré cet habitant. "On a vu les combattants houthis se déployer sur la colline sans résistance des hommes des forces spéciales", a-t-il dit. Un combattant houthi, qui s'est présenté sous le nom d'Abou Hachem, a indiqué que sa milice avait pris cette position pour empêcher les forces loyales au président de "bombarder les civils".

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