Le projet Archade est définitivement lancé, après 7 ans de travaux. Mercredi 3 décembre, de nombreux acteurs de la médecine nucléaire venaient poser à Caen un jalon crucial : la signature des contrats d’investissement pour la création, sur le site du Grand accélérateur national d'ions lourds (Ganil), à Caen, d’un centre de recherche et de traitement en hadronthérapie. Il s'agit d'une technique ultra précise d’éradication des tumeurs cancéreuses.
Dans un premier temps, un accélérateur de protons nommé Proteus One, dont le contrat d’achat a été signé ce même jour, devra être construit. Il entrera en fonction fin 2018 et pourra atteindre sa vitesse de croisière au bout de trois ans, en soignant 345 patients par an selon la méthode de la protonthérapie, plus précise que les traitements actuels. Il sera toutefois loin de couvrir l'ensemble des besoins, évalués à 5 300 personnes par an. Philippe Lagalle est directeur du projet Archade :
Philippe Lagalle décrit le Proteus One
Par la suite, des travaux de recherche seront menés sur le domaine de l'hadronthérapie, traitement grâce à un faisceau d'ions carbone, plus efficaces que les rayons X sur certains cancers.
A terme, c'est toute une filière industrielle qui devrait se développer autour de Caen pour la fabrication, la commercialisation et l'utilisation d'accélérateurs permettant des traitements par hadronthérapie, espèrent les spécialistes. Pourquoi avoir choisi Caen pour lancer un centre de recherche à ambition mondiale ? La réponse de Philippe Lagalle :
Pourquoi Caen ? Réponse de Philippe Lagalle
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