"Nicolas Sarkozy, engagé dans la course à la tête de l'UMP, a affirmé lundi soir près d'Angers qu'il n'avait "pas d'adversaire" dans sa famille politique, à cinq jours du scrutin pour la présidence du parti.
"Je n'ai pas d'adversaire dans ma famille politique, je n'en ai pas le droit. Ce que nous avons vécu entre Jean-François Copé et François Fillon, je ne le ferai revivre à personne", a lancé l'ancien président de la République, lors d'une réunion publique à Andard (Maine-et-Loire) qui a réuni quelque 2.000 personnes.
"Pendant qu'on se divisait, on ne travaillait plus. Aujourd'hui, c'est le temps collectif, la famille rassemblée", a dit Nicolas Sarkozy.
"Qui peut prétendre réformer la France seul? J'aurai besoin de tout le monde", a souligné Nicolas Sarkozy, qui a aussi proclamé qu'il ne voulait pas être "l'élu du milieu médiatique, ni du milieu journalistique".
Lors de son intervention d'environ une heure, l'ex-chef de l'Etat a lancé que "l'intégration à la française" était "l'échec le plus retentissant depuis 30 ans."
"Ce n'est pas la question de nos compatriotes musulmans dont la grande majorité fait honneur à la France. La question, ce n'est plus seulement de se dire ce que la République peut faire pour l'islam, mais ce que l'islam peut faire pour la France", a-t-il précisé, très applaudi.
Sur cette question de l'intégration, il a aussi indiqué qu'il proposerait un débat aux militants de sa famille politique.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.