En ce moment

Rouen (AFP). Mort de Rémi Fraisse: la police évacue le campement écologiste de Rouen

...

Rouen (AFP). Mort de Rémi Fraisse: la police évacue le campement écologiste de Rouen
Des fleurs déposées le26 octobre 2014 en hommage à Remi Fraisse le 26 octobre 2014 sur le site de Sirvens près de Gaillac - AFP/Archives
Les forces de l'ordre ont évacué vendredi vers 04H30 du matin le campement qu'une centaine de militants écologistes avaient installé depuis mardi soir, dans le centre de Rouen à la mémoire de Rémi Fraisse, a constaté un journaliste de l'AFP. Les policiers venus à bord de plus d'une vingtaine de cars de CRS ont poussé les occupants hors du camp et commencé à le démanteler, en faisant usage de gaz lacrymogènes. Ils appliquaient une ordonnance en référé d'évacuation à la demande de la mairie socialiste de Rouen, rendu la veille par le président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Rouen. L'opération s'est déroulée très rapidement, les manifestants n'opposant pas de résistance. Au nombre d'environ une centaine, des jeunes hommes et femmes, de différentes mouvances écologistes et anarchistes, ils s'étaient regroupés et scandaient "pas de violence", "pacifistes", ou "tous ensemble ouais". Les protestataires avaient érigé rapidement leur ZAD ("zone à défendre") mardi soir à l'issue d'un rassemblement à Rouen, à la mémoire du jeune botaniste, tué par l'explosion d'une grenade lancée par un gendarme le 26 octobre, lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens, dans le Tarn. Ils s'étaient installés sur la place Foch, une petite place le long de la rue Jeanne d'Arc, grande artère de la ville, en face d'une aile du palais de justice. Le campement comprenait une douzaine de tentes, une cabane et des stands construits avec des palettes et du carton, et un "salon de discussion" avec canapés. Un manifestant s'était installé la dernière nuit en haut d'un arbre. Bien visibles, ils invitaient la population à engager le dialogue sur les "violences policières", servaient des boissons chaudes et proposaient un peu de nourriture. "Nous ne revendiquons rien: c'est la possibilité même de lutter et d'envisager d'autres futurs qui est en jeu", proclamaient leurs tracts. Les manifestants s'attendaient à être délogés mais n'ont pas voulu partir d'eux mêmes, bien qu'avertis par des représentants de la mairie que leur évacuation avait été réclamée. "Nous resterons ensemble et nous attendrons le dernier moment pour partir" avait indiqué à l'AFP un militant ayant requis l'anonymat.

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Local Artisanal à louer
Local Artisanal à louer Sartilly-Baie Bocage (50530) 850€ Découvrir
LOCATION GARAGE / GARDE MEUBLE
LOCATION GARAGE / GARDE MEUBLE Miramont-de-Guyenne (47800) 60€ Découvrir
Vente maison  à la campagne
Vente maison à la campagne Colonfay (02120) 91 000€ Découvrir
Appartement t2
Appartement t2 Gex (01170) 940€ Découvrir
Automobile
Chevrolet Corvette C7
Chevrolet Corvette C7 Caen (14000) 48 998€ Découvrir
Chaînes à neige 14 à 17 pouces
Chaînes à neige 14 à 17 pouces Saint-Lô (50000) 50€ Découvrir
Touran 7 places
Touran 7 places Bayeux (14400) 9 600€ Découvrir
Touran 7 places
Touran 7 places Bayeux (14400) 9 900€ Découvrir
Bonnes affaires
Ensemble CPL et répéteur Wifi TP-Link
Ensemble CPL et répéteur Wifi TP-Link Saint-Lô (50000) 180€ Découvrir
Table en verre noire extensible 8 personnes
Table en verre noire extensible 8 personnes Saint-Lô (50000) 150€ Découvrir
Armoire de rangement
Armoire de rangement Beaubec-la-Rosière (76440) 235€ Découvrir
2 fauteuils club
2 fauteuils club Le Genest-Saint-Isle (53940) 100€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Rouen (AFP). Mort de Rémi Fraisse: la police évacue le campement écologiste de Rouen