En ce moment : Plus fort (rework) - Julien GRANEL Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

Mursitpinar (Turquie) (AFP). Syrie: combats à Kobané, l'ONU craint pour les civils

...

Mursitpinar (Turquie) (AFP). Syrie: combats à Kobané, l'ONU craint pour les civils
Un tank de l'amrée turque patrouille proche de la ville de Kobané, le 10 octobre 2014 - AFP
Le groupe ultraradical Etat islamique (EI) renforçait samedi son emprise sur une grande partie de la ville syrienne de Kobané défendue désespérément par des forces kurdes moins bien armées, l'ONU disant craindre pour la vie de milliers de civils. Les avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis ont mené deux nouvelles frappes avant l'aube sur les positions jihadistes dans l'est et le sud de cette ville kurde clé, située à la frontière turque, selon une ONG syrienne. Alors que la campagne aérienne contre l'EI est entrée dans son troisième mois en Irak et dans sa troisième semaine en Syrie, sans parvenir à freiner son élan à Kobané notamment, les chefs militaires de 21 pays de la coalition doivent se réunir mardi à Washington pour évaluer leur stratégie. Dans Kobané, les forces kurdes ont réussi dans la nuit à repousser, au terme de combats acharnés, un assaut des jihadistes en direction du centre-ville, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Depuis son entrée lundi dans cette troisième ville kurde de Syrie, l'EI en a pris 40% après s'être emparé de secteurs dans l'est, le sud et l'ouest de la ville, et avoir pris le contrôle vendredi du QG des forces kurdes dans le nord de la cité, à un km environ de la frontière turque. Son objectif est de prendre le poste-frontière et s'assurer ainsi la maîtrise sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque. - 'Cela ne s'arrête jamais' - Côté turc de la frontière, les journalistes de l?AFP ne pouvaient voir Kobané en raison d'une brume dans le secteur mais entendaient les tirs ainsi que le survol des avions de la coalition. L'OSDH a fait état cependant d'une tempête de sable dans la région de Kobané entravant les frappes. Selon Mustafa Ebdi, un militant kurde originaire de Kobané, les forces kurdes, de plus en plus désespérées, voient leurs munitions diminuer et réclament plus de frappes. "Nous entendons le bruit des combats. Cela ne s'arrête jamais", a-t-il dit à l'AFP. "Les combattants sont résolus à combattre jusqu'à la dernière balle". Depuis le début le 16 septembre de l'offensive jihadiste dans la région de Kobané, plus de 550 personnes, en majorité des combattants, ont péri selon l'OSDH, et quelque 70 villages sont tombés aux mains de l'EI. En outre 300.000 habitants ont pris la fuite, dont plus de 200.000 en Turquie. Profitant de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis plus de trois ans, l'EI, fort de dizaines de milliers d'hommes dont des Occidentaux, a réussi à s'emparer de larges pans de territoires dans le nord et l'est du pays. Il contrôle en outre de grandes zones dans l'Irak voisin. Ahmed Abou Ammar, un habitant d'Alep, la deuxième ville du pays située à quelque 150 km au sud-ouest de Kobané, a vu sa famille frappée à deux fois par les affres de la guerre. - Acharnement du sort - Il a expliqué à l'AFP avoir perdu il y a trois ans son épouse dans des frappes aériennes du régime contre les rebelles à Alep. Le sort a voulu ensuite qu'il se réfugie à Kobané pour être pris cette fois sous les bombardements de l'EI. "L'EI a commencé à bombarder la ville () mon fils de huit ans a été tué, Dieu le bénisse. Quand le bombardement s'est intensifié, on a fui en Turquie", raconte-t-il deux semaines après avoir quitté Kobané. L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan De Mistura, a d'ailleurs dit craindre à Kobané un "massacre" de civils par l'EI, un groupe connu pour ses exactions, comme des décapitations, dans les zones sous son contrôle. Jusqu'à 700 civils se trouvent encore dans le centre-ville, dont une majorité de personnes âgées, et entre 10.000 à 13.000 sont rassemblés tout près de la frontière, a-t-il dit. Si la ville tombe, ces civils seront "très probablement massacrés". Alors que la montée en puissance de l'EI a éclipsé la guerre entre le régime de Bachar al-Assad et les rebelles, M. Mistura essaie de réactiver les négociations entre les deux camps qui avaient échoué en début d'année. Il doit se rendre à ce sujet à Moscou le 21 octobre.
Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Pour aller plus loin
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
Sud Portugal...
Sud Portugal... Granville (50400) 0€ Découvrir
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping...
Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) sur camping... Saint-Jacut-de-la-Mer (22750) 0€ Découvrir
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d'
1 km mer, à louer chalet de 2 personnes, de 17 m² + salle d' Gouville-sur-Mer (50560) 0€ Découvrir
Caen, à louer studette meublée, 13 m2
Caen, à louer studette meublée, 13 m2 Caen (14000) 360€ Découvrir
Automobile
Caravane GRUAU Tradition 40 CP
Caravane GRUAU Tradition 40 CP Rouen (76000) 2 500€ Découvrir
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Tiguan
Tiguan Hérouville-Saint-Clair (14200) 9 900€ Découvrir
Bonnes affaires
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
Pots de buis
Pots de buis Caen (14000) 0€ Découvrir
Vide maison
Vide maison Cauvicourt (14190) 0€ Découvrir
Armoire ancienne
Armoire ancienne Caen (14000) 0€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
Votre horoscope du vendredi 19 avril
Les jeux de Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
Mursitpinar (Turquie) (AFP). Syrie: combats à Kobané, l'ONU craint pour les civils