A 25 ans, le jeune artiste propose toutes sortes de créations à base de dépouilles animales, rebuts de la chasse ou accidentés de la route. ‘‘Aucun animal n’est tué au profit de ma création. Je suis dans une démarche de récupération et de revalorisation respectueuse”.
Mode et taxidermie
Ce lien à l’animal, Sylvain le tient de son enfance en Sologne, terre de chasse et de nature. ‘‘Je me destinais alors à être créateur de mode. C’est au cours de mon master à Rennes que j’ai réfléchi à comment créer sans participer au massacre des animaux. Je voulais rétablir l’animal dans le milieu urbain tout en interpellant notre rapport à ces animaux”. L’idée suit son cours et Sylvain se forme à la taxidermie auprès de Thierry Dupeux, son maître de recherche.
Désormais installé à Rouen, il souhaite gagner en notoriété pour faire découvrir ses parures et accessoires, tous uniques, à une clientèle qu’il veut variée. ‘‘J’ai vendu des objets aussi bien à des lycéennes qu’à des trentenaires ou des femmes plus âgées’’.
Un large public qui réagit différemment face aux curieuses créations. ‘‘J’aime quand les gens ne savent pas s’ils doivent rire ou pleurer, ça veut dire qu’ils voient l’animal derrière l’objet. J’ai aussi eu des réactions outrées de personnes qui portaient pourtant des chaussures en cuir’’.
Par la suite, Sylvain souhaiterait diversifier son travail, notamment en collaborant avec une bijouterie pour proposer des pièces encore plus exceptionnelles.
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