C'est Moscou qui y perd. La Russie récupère des agents arrêtés aux Etats-Unis en juin, mais aux limites du grotesque en tant qu'espions . Ils parlaient anglais avec l'accent russe, avaient leurs photos sur Facebook, transmettaient des informations connues de tout le monde, utilisaient l'alphabet Morse, et organisaient leurs rencontres de façon si balourde que le FBI les enregistrait ! Un tel amateurisme tenait du canular. Ou de l'arnaque : 'Ce sont de petits escrocs qui détournaient le budget russe sous prétexte d'espionnage”, estime la radio Echo de Moscou. En revanche, trois des quatre espions américains libérés par la Russie sont des 'pointures” : Igor Soutiaguine, expert en armement stratégique (condamné à 15 ans de prison), Sergueï Skripal, ex-colonel du renseignement militaire (condamné à 13 ans pour espionnage au profit des Britannique), Alexandre Zaporojski, ex-gradé des services russes (condamné à 18 ans de camp comme agent de la CIA).
Comment expliquer un tel décalage entre les échangés ? Pour la presse russe, il n'y a que deux explications possibles : ou bien cela recouvre autre chose, ou bien les services secrets du Kremlin ne sont plus ce qu'ils étaient.
Comment expliquer un tel décalage entre les échangés ? Pour la presse russe, il n'y a que deux explications possibles : ou bien cela recouvre autre chose, ou bien les services secrets du Kremlin ne sont plus ce qu'ils étaient.
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