L'histoire commence le mercredi 12 mai dernier, lorsque Me Gabriel Sibout plaide une addiction au jeu de casino, pour obtenir un renvoi et une expertise psychiatrique de sa prévenue. Celle-ci prétend ne pouvoir s'empêcher de jouer, au casino exclusivement. Cette comparution immédiate permet d'apprendre par ailleurs qu'elle a déjà été condamnée pour des faits similaires, par défaut. Elle ne respecte pas le suivi socio-judiciaire substitutif à une peine d'emprisonnement. L'été 2009, interdite bancaire depuis sa première affaire pour des chèques sans provision, dont des impayés au casino de Luc-sur-Mer, elle a voulu néanmoins 'se refaire”.
Elle falsifie son identité pour un prêt
Elle démissionne de son travail à la Boucherie, et entreprend d'obtenir un prêt de la banque Bred. Elle falsifie les fiches de paie de son compagnon, et scanne ses documents d'identité de manière à changer son nom de famille. Ce nom ne figure pas sur le fichier national. Elle obtient ainsi facilement un prêt de 20 000 euros qu'elle s'empresse de remettre sur le tapis vert, dans le même casino de Luc-sur-Mer.
Reconnue par une caissière du casino
C'est la physionomiste caissière de l'endroit qui la reconnaît malgré l'obtention d'une nouvelle carte de fidélité : la photo était identique. L'enquête des services de police diligentée met sa supercherie à jour.
Mercredi 23 juin, elle se présente sous un autre jour. Elle a de nouveau stabilisé sa vie avec le père de son fils. Elle fait appel de la première décision. La peine plancher pour récidive est écartée. Elle est condamnée à 18 mois de prison avec sursis et un suivi socio-judiciaire de deux ans, ainsi qu'au remboursement de 20 499 euros à la banque. Ce n'est pas suffisant aux yeux du ministère public.
Nathalie Levergeois
Elle falsifie son identité pour un prêt
Elle démissionne de son travail à la Boucherie, et entreprend d'obtenir un prêt de la banque Bred. Elle falsifie les fiches de paie de son compagnon, et scanne ses documents d'identité de manière à changer son nom de famille. Ce nom ne figure pas sur le fichier national. Elle obtient ainsi facilement un prêt de 20 000 euros qu'elle s'empresse de remettre sur le tapis vert, dans le même casino de Luc-sur-Mer.
Reconnue par une caissière du casino
C'est la physionomiste caissière de l'endroit qui la reconnaît malgré l'obtention d'une nouvelle carte de fidélité : la photo était identique. L'enquête des services de police diligentée met sa supercherie à jour.
Mercredi 23 juin, elle se présente sous un autre jour. Elle a de nouveau stabilisé sa vie avec le père de son fils. Elle fait appel de la première décision. La peine plancher pour récidive est écartée. Elle est condamnée à 18 mois de prison avec sursis et un suivi socio-judiciaire de deux ans, ainsi qu'au remboursement de 20 499 euros à la banque. Ce n'est pas suffisant aux yeux du ministère public.
Nathalie Levergeois
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