Marius Meffre, Rouennais de 19 ans, revient sur son rôle de "Jeune ambassadeur du cinéma" en Normandie, dispositif copiloté par le CNC.
Comment fonctionne le dispositif ?
"On est affilié à une salle locale. La salle va ensuite organiser des événements. Par exemple, il y a eu récemment le festival du court-métrage ici à l'Omnia à Rouen et on a pu être présent avec tous les Jeunes Ambassadeurs du cinéma de la région. Ce dispositif, il se traduit avec beaucoup actions. Ça peut être des débats avec des réalisateurs mais aussi de la promotion, des podcasts, etc. L'idée est de diffuser un peu ces petits événements qui devraient en devenir des grands à mon goût."
Cela veut dire qu'il n'y a pas assez de place pour les jeunes dans le cinéma ?
"Il faut qu'on légitime un peu la parole des jeunes dans le cinéma. J'ai un rapport assez normal au 7e art, mes parents m'ont toujours baigné dans ce milieu-là et j'aimerais que d'autres jeunes entendent plus parler de cinéma. C'est un secteur qui est très ancré et je pense que c'est compliqué de s'y faire une place quand on est jeune même si certains arrivent à le faire et c'est tant mieux. Mais il faudrait peut-être ouvrir davantage la parole aux jeunes qui sont légitimes de ressentir des choses face aux films."
Quel métier du cinéma
envisagez-vous plus tard ?
"Je suis aussi fan de cinéma que de théâtre, donc acteur serait l'un de mes rêves mais je ne suis pas difficile. Dans mon rôle d'ambassadeur j'ai vu beaucoup de futurs talents et des personnes aux ambitions différentes. J'ai même vu des gens qui voulaient faire de la musique de film ou travailler dans les effets spéciaux."
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