En ce moment

Patrimoine de l'Orne. Disparition des moulins au profit des minoteries : "Pour l'agriculture c'est un peu la même chose"

Culture. Pour Patrick Birée, spécialiste de l'histoire des moulins du Bocage Ornais, la disparition de ces installations illustre l'évolution de la société.

Patrimoine de l'Orne. Disparition des moulins au profit des minoteries : "Pour l'agriculture c'est un peu la même chose"
Patrick Birée anime une conférence sur l'évolution des moulins dans l'Orne, samedi 14 janvier, à Alençon.

Ancien enseignant d'histoire à Radon, Patrick Birée, se consacre à partager son savoir sur un sujet qu'il tend à connaître par cœur : les moulins du Bocage ornais. En 2015, il a soutenu la thèse Les moulins hydrauliques à grains et les minoteries de l'Alençonnais : XVIIe-XXe siècles, de la lumière à l'ombre, quatre siècles d'évolution. Depuis, il parcourt le territoire normand pour partager son savoir sur "ce monde disparu".

Une conférence pour faire réfléchir

Si près de 330 sites ont été répertoriés dans l'Orne, aujourd'hui, les moulins qui tournent encore se comptent sur les doigts d'une main. Après des années d'études et de collectes de documents retraçant l'histoire des moulins, Patrick Birée a publié deux ouvrages sur le thème des moulins traditionnels des XVIIe et XVIIIe siècles. A travers l'histoire de ces appareils à moudre le blé, le spécialiste souhaite faire réfléchir le public. Il fait un parallèle entre l'évolution des moulins et celle de l'agriculture.

Ecoutez ici : Patrick Birée, conférencier

La disparition de ces installations est marquée par "l'implantation de grandes structures avec des moyens plus importants", selon Patrick Birée. Le spécialiste multiplie les conférences, la dernière remontant à novembre 2022. Cette fois-ci, c'est sous l'effigie de la Société historique et archéologique de l'Orne (SHAO) que l'ancien professeur donnera une conférence samedi 14 janvier prochain. Documents d'archives et témoignages viendront étayer les propos de Patrick Birée. Le rendez-vous est fixé à 14 h 30 à la salle Baudelaire, à Alençon.

Le moulin de la Rochette à Saint-Pierre d'Entremont a été érigé en 1804.Le moulin de la Rochette à Saint-Pierre d'Entremont a été érigé en 1804. - PB

Le "le saviez-vous" de Patrick Birée

• "Il y a 100 ans, nous mangions près de 500 grammes de pain par jour, contre moins 150 grammes aujourd'hui."

• La majorité des moulins dans l'Orne étaient des moulins à eau, appelés moulins hydrauliques.

Galerie photos

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Maison 3 pièces avec 2 chambres à louer
Maison 3 pièces avec 2 chambres à louer Saint-Lô (50000) 600€ Découvrir
Appartement F1
Appartement F1 Grenoble (38000) 455€ Découvrir
Studio meublé
Studio meublé Roubaix (59100) 400€ Découvrir
Appartement 2 pièces meublé
Appartement 2 pièces meublé Toulouse (31000) 600€ Découvrir
Automobile
Vends Nissan Micra 80 cv Sedan
Vends Nissan Micra 80 cv Sedan Bordeaux (33000) 4 500€ Découvrir
4x4 haut de gamme
4x4 haut de gamme Andainville (80140) 21 000€ Découvrir
MERCEDES GLA 200 CDI
MERCEDES GLA 200 CDI Hazebrouck (59190) 16 500€ Découvrir
Twingo
Twingo Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly (80880) 2 500€ Découvrir
Bonnes affaires
Gramin fenix 8 47mm
Gramin fenix 8 47mm Brest (29200) 650€ Découvrir
Faïence 20 x 20 INSISE
Faïence 20 x 20 INSISE Lyon (69001) 15€ Découvrir
Carrelage imitation travertin
Carrelage imitation travertin Lyon (69001) 15€ Découvrir
Robinet neuf pour radiateur en fonte
Robinet neuf pour radiateur en fonte Quimper (29000) 130€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Tendance Session
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Patrimoine de l'Orne. Disparition des moulins au profit des minoteries : "Pour l'agriculture c'est un peu la même chose"