Retour en enfance garanti ! Du poster de Leonardo DiCaprio, tout juste devenu star planétaire après Titanic, aux VHS en passant par le magazine La Redoute et Nokia 3310 du créateur de cette salle immersive, ici, tout est pensé dans le moindre détail. Retour vers le passé est née de la volonté de Romain Pellerin de faire revenir les gens dans les années 90. "C'est une continuité de mon enfance. Comme beaucoup de gens, je n'ai pas grandi", confie-t-il, le sourire aux lèvres.
Ancien vendeur d'électroménager, ce grand enfant a ouvert cette salle en septembre dernier. Le concept, 1 h 30 de plongée dans le passé, dans une chambre, un salon et un bureau, à faire ce qu'on veut, seul ou avec ses proches. "Malheureusement, il n'y a pas le temps de tout faire. Ce n'était pas le but initial, mais il y a trop de choses finalement." Il faut dire que Romain Pellerin aime amasser les pépites de son enfance. "Toutes les consoles, je les avais déjà, les jeux de société aussi. En fait j'avais déjà plein de jeux, mais personne ne jouait avec moi", dit-il en riant.
Pour le reste des pièces qui lui manquaient, il a fallu chiner dans les foires au grenier et écumer les sites d'occasion pour "ajouter des détails, car personne n'a eu la même enfance, les mêmes jouets. Je voulais que n'importe qui s'y retrouve". Les trentenaires et quadragénaires d'aujourd'hui retournent bien volontiers dans leur passé en emmenant les plus jeunes : "Je pensais toucher des personnes entre 30 et 45 ans, mais c'est beaucoup plus large, entre 25 et 55 ans. J'ai même des enfants de trois ans qui visitent avec leurs parents, indique-t-il en souriant. Les parents aiment beaucoup faire découvrir à leurs enfants les objets de leur jeunesse."
Un des objets qui marche particulièrement : le walkman : "Mon bureau est juste à côté, et je les entends chanter. Ce qui est drôle, c'est que tout ce qui est ici est nouveau pour un enfant de moins de 15 ans." En plus des objets, Romain propose aussi aux papilles de faire un bond dans le temps. "Assez fréquemment, les gens commandent du Tang. Cette boisson a le goût de médicament à l'orange, ce n'est pas bon, mais les parents adorent le faire goûter aux enfants en leur disant 'Tu vois, ce n'est pas bon ?'."
Transmettre des émotions
Avec cette salle, Romain Pellerin avait une envie, "que les parents puissent transmettre l'émotion de leur jeunesse à leurs enfants, et pas un objet ou de la moralité". Mission réussie pour ceux qui viennent en famille, mais Romain l'assure, les solitaires trouvent également leur compte : "Un jour, un jeune est venu, il s'est mis devant une cassette de Dragon Ball, il a adoré !"
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