Célia Levavasseur, pédiatre au centre hospitalier du Belvédère à Mont-Saint-Aignan, est très engagée au sein d'une association contre les violences obstétricales et publie des vidéos sur les réseaux pour distiller des bons conseils lors de la grossesse, ou lorsque l'on est parents. Elle publie désormais aux éditions Nathan son Guide pour les jeunes parents qui ne veulent pas mourir d'épuisement.
Comment vous est venue
l'idée de ce livre ?
C'est une amie qui a insisté tous les midis, car elle est en difficulté avec ses enfants. Elle me disait : "Ça a l'air facile quand tu le dis, mais fais-nous un livre, sinon je ne m'en souviens pas." C'est grâce à elle que j'ai pris des notes pendant deux ans. Et au bout de deux ans, j'ai écrit le livre : 66 conseils pratico-pratiques, parce que c'est difficile d'être parents. Les gens se mettent la barre beaucoup trop haut. Et cela permet de déculpabiliser et d'avoir des stratégies pour que ça se passe mieux.
On trouve dans le livre un conseil
par page, avec l'idée d'aborder
le sujet avec de la légèreté…
Et puis avec de l'humour, pour les parents qui sont désespérés… Il faut un village pour élever un enfant. Et malheureusement, on n'aide pas assez les jeunes parents qui se retrouvent isolés.
Des conseils accessibles mais sérieux, car c'est votre métier de pédiatre.
Évidemment, j'ai lu beaucoup de livres de développement des enfants, de neurosciences, j'ai été à plein de congrès… C'est issu de données scientifiques, mais j'ai épargné aux parents les données scientifiques pour ne livrer que l'astuce. Ça ne peut pas marcher avec tous les enfants. Mais quand ça marche, ça peut sauver des nuits et donc des couples.
Pouvez-vous nous donner un exemple de conseil ?
Le matin de Noël, quand on ouvre les cadeaux, les enfants sont excités comme des puces. Ces cadeaux sont extrêmement sécurisés avec des fils métalliques, il faut y mettre les piles, charger des batteries… Donc les enfants sont très frustrés parce qu'ils ne peuvent pas jouer avec directement. C'est horrible pour eux, car avant 7 ans, un enfant ne peut pas gérer sa frustration. L'idée, c'est de calmement, une semaine avant, ouvrir le cadeau, mettre les piles, faire tout ce qu'il faut pour que l'enfant puisse s'en servir. Comme ça, le matin de Noël, l'enfant peut tout de suite jouer avec. Et les parents, qui n'ont pas beaucoup dormi non plus, peuvent prendre tranquillement leur petit café.
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