"Faites du bruit !" Un DJ, un maître de cérémonie, de la musique… L'ambiance est plutôt celle d'un spectacle. Pourtant, c'est bien une compétition sportive qui se déroule au pôle Simone Veil du Havre, depuis mardi 17 mai. La ville accueille les épreuves de breakdance de la Gymnasiade, la plus grande compétition internationale de sport scolaire. L'occasion pour le public de découvrir en avant-première ce futur sport olympique, qui sera présent aux jeux de Paris en 2024.
Avant les JO de 2024
La compétition a débuté mardi avec des battles individuelles, des matchs en un contre un, avant les battles en groupes et en duos mixtes, ce jeudi 19 mai. Sur la piste, les b-girls et b-boys - danseuses et danseurs - se succèdent, venus du Brésil, d'Ukraine, de Chine, de Taïwan, de Hongrie, du Pérou, d'Espagne, des États-Unis et bien entendu de France. "Le niveau n'est pas homogène, mais certains jeunes présents ici peuvent faire du bruit pour Paris 2024 ou les Jeux olympiques de la jeunesse, à Dakar, en 2026", estime Abdel Mustapha, entraîneur et coordinateur national du breaking au sein de la Fédération française de danse.
Des espoirs français
Parmi les compétiteurs, quatre jeunes français dont Kimie Alvarez, originaire d'Occitanie, grand espoir tricolore de la discipline. "Je m'entraîne tous les jours, après les cours, précise la danseuse de 15 ans. C'est incroyable de représenter la France. On dispute de plus en plus de compétitions internationales comme celle-ci, cela donne la hargne pour aller s'entraîner, cela donne encore plus envie d'aller aux JO de 2024." Au Havre, la b-girl a remporté la compétition individuelle. Sa camarade Cléa Texier a terminé 4e.
Chez les garçons, Ramy Aggoun a beaucoup impressionné le jury lors des qualifications. Il termine finalement 5e. Matéo Latorre est 8e. Les danseurs sont jugés par trois professionnels du breaking sur différents critères : musicalité, originalité, technique, prise de risque… "Sur les quatre compétiteurs français, trois sont déjà en équipe de France, certains ont déjà des sponsors, ils sont en sport études…", poursuit Abdel Mustapha. Néanmoins, en France, la concurrence sera rude pour les JO, car "il y a un gros vivier. Tout va se jouer fin 2023, début 2024".
Break Dance : des Français prometteurs à la Gymnasiade
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