Être dissidente ne lui ressemble pas, dit-elle. Laura Slimani, adjointe au maire et conseillère municipale de Rouen, a indiqué lundi 9 mai retirer sa candidature aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains sur la première circonscription de Seine-Maritime.
C'est avec enthousiasme et détermination que je m'étais lancée dans l'aventure des législatives, dans la continuité de mon parcours politique local et national au service de l'écologie, de la justice et de la démocratie. Voici pourquoi je retire ma candidature 👇1/9 pic.twitter.com/orA3YU2gV5
— Laura Slimani (@LauraSlimani) May 9, 2022
Cette dernière est convoitée par Maxime Da Silva, investi par la Nupes, la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale, qui réunit Europe Ecologie-Les Verts, le Parti communiste, le Parti socialiste et la France insoumise. Si elle salue l'idée d'union de la gauche "fortement réclamée par la population", Laura Slimani dénonce un rassemblement imparfait, fait à la hâte et qui ne prend pas en compte les spécificités locales. La militante écologiste a tout de même apporté son soutien à Véronique Bérégovoy, d'Europe Ecologie-Les Verts, investie dans la 10e circonscription sous la bannière de la Nupes. À l'inverse, la socialiste Christine de Cintré a fait le choix de la dissidence, en maintenant sa candidature dans la première circonscription, et ce malgré les accords nationaux entre PS et LFI.
La 1ere Circonscription de Seine-Maritime (Rouen, Déville-lès-Rouen, Mont-Saint-Aignan) a décidément besoin d'une députée utile, ancrée dans le territoire.
— Christine de Cintré (@CdeCintre) May 9, 2022
Pouvoir d'achat, éducation, solidarités, écologie, culture... Retrouvons-nous demain pour une deuxième réunion publique. pic.twitter.com/eeUQHCz7LS
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