Un dramatique incendie a frappé la Haute-Ville de Granville samedi 12 mars. Un incendie qui aurait pu être encore beaucoup plus dramatique sans l'intervention remarquable des 60 soldats du feu. Nous sommes revenus sur cet incendie avec le colonel Gras, directeur adjoint du Service départemental d'incendie et de secours de la Manche (SDIS 50). Il était sur place au moment des opérations.
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Colonel, cette opération n'était pas
une intervention comme les autres ?
Non, c'est ce que l'on appelle techniquement un feu d'îlot urbain en centre historique. Les caractéristiques architecturales nous compliquent la tâche car ces bâtiments sont souvent imbriqués les uns dans les autres. Ça facilite les sauts de feu. L'accessibilité est souvent difficile, aussi bien à l'extérieur pour nos engins qu'à l'intérieur avec des escaliers étroits et en colimaçon, ce qui rend difficile l'accès des pompiers qui doivent aller au plus près du feu.
Vous vous exercez spécifiquement
pour ce type d'intervention ?
Oui, on a des éléments cartographiques, mais il y a aussi une préparation opérationnelle. L'un des points des pompiers de Granville, c'est qu'ils connaissent très bien la Haute-Ville. Tout simplement parce qu'ils doivent y faire des exercices régulièrement, et puis parce que des feux dramatiques dans ce quartier, il y en a déjà eu et ils savent qu'il faut être le plus précis et le plus efficace possible.
L'analyse d'une opération comme celle-ci permet d'améliorer les process ?
Oui, des villes avec des centres historiques dans la Manche, il y en a beaucoup, donc ce sont des opérations que l'on analyse régulièrement. Toutes les interventions comme celles-ci sont analysées pour voir si on peut optimiser les processus.
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