Après avoir été des années chef de service des urgences d'un hôpital parisien, David Blondeel, médecin généraliste, a décidé de s'installer dans le centre territorial de santé, à Rémalard, dans le Perche.
Le phénomène de la désertification médicale vous préoccupe-t-il ?
Bien sûr ! Il y a eu désertification médicale dans les zones rurales, mais aussi dans les zones urbaines. Cela concerne l'ensemble du territoire. Ce que l'on trouve de différent en zone rurale, c'est l'offre de soin. L'accès en première ligne est celle du médecin traitant, ensuite vient l'hôpital puis les spécialistes lorsqu'il s'agit de faire des examens complémentaires. En zone rurale, ça peut devenir vite compliqué lorsque l'on manque de médecins généralistes.
Qu'est-ce qui vous a poussé à quitter la ville pour rejoindre la campagne ?
Je me suis pris d'affection pour la région et les gens qu'on y trouve. J'ai envie d'apporter du soin aux gens qui peuplent la campagne. Il faut se sentir utile, ce n'était plus le cas dans le métier que je faisais avant. En tout cas de la façon dont je l'exerçais. J'avais envie d'apporter des soins auprès des personnes qui en ont besoin. Dans le Perche, je rencontre des personnes authentiques.
Comment se sont passés vos premiers rendez-vous avec vos nouveaux patients ?
Jusqu'à présent les rencontres ont été extraordinaires. Je suis très heureux. Renouer des liens avec des personnes âgées, moins âgées et des familles, c'est très enthousiasmant. J'ai une qualité de vie qui n'a aucun rapport avec celle que j'avais en ville.
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