Trois victoires, deux nuls et seulement deux défaites. À l'heure d'enchaîner un deuxième déplacement consécutif en l'espace d'une semaine, cette fois sur la pelouse de Rodez, le bilan de Quevilly Rouen Métropole est plutôt flatteur hors de ses bases. Surtout pour une équipe promue cette saison en Ligue 2. Le partage des points du week-end dernier, à Sochaux (1-1), une équipe programmée pour jouer les premiers rôles voire la montée, confirme cette réalité : depuis le début de saison, la troupe de Bruno Irles est plus à l'aise loin du stade Diochon.
Retrouver ce qui avait fait la force de QRM en National
Pour le technicien, QRM doit encore "apprendre à appréhender le domicile. On a su le faire la saison dernière, on ne changeait pas notre façon de jouer. Il n'y a pas de pression technique particulière à être chez nous. Après, il n'y a pas de raison que ça ne marche pas à l'avenir. Ça marchera à un moment donné, je n'en doute pas."
En attendant de trouver le déclic, au-delà de ce que proposent des adversaires plus ou moins hardis lorsqu'ils se présentent à Diochon, Bruno Irles voit bien une différence dans l'approche des déplacements chez ses propres joueurs : "Là, on n'a pas de doute sur notre façon de faire. On ne se dit pas, comme à Sochaux, qu'on peut être favoris. Dans notre tête, on ne se pose pas de questions comme contre Niort, à domicile, où on s'est demandé si on ne devait pas faire autre chose." Enfin, pour expliquer son bilan comptable avantageux, l'entraîneur estime humblement que son équipe a "eu beaucoup de réussite à l'extérieur, même s'il y a eu de l'abnégation, de l'intensité… À Ajaccio, on a eu de la réussite !"
Ce petit facteur chance qui peut faire la différence n'a pas toujours souri aux Rouge et Jaune, à l'image de leurs 13 buts inscrits en 13 matchs de championnat. S'il est satisfait de l'équilibre trouvé sur le plan défensif, Bruno Irles admet qu'il reste de l'huile à mettre dans les rouages en attaque : "En National, on avait vu plus vite ce qui allait faire mal à nos adversaires par rapport à nos qualités. On avait deux attaquants assez grands, on jouait rapidement sur eux ou avec les côtés… Et c'était pareil à l'extérieur et à domicile. Là, on se pose des questions, moi le premier et les joueurs aussi. C'est ce qui explique ces résultats qui peuvent varier."
Faire des choix, un problème de riche
Il faut bien dire que cette saison, le technicien dispose de beaucoup plus de solutions offensives, lorsque tous ses joueurs sont disponibles. Pour autant, il ne regrette pas ce choix de renforcer en nombre son effectif : "Je ne suis pas mécontent de mes choix, au contraire. C'est un luxe que je n'avais pas la saison dernière et que j'aurais aimé avoir. Il y a plus de choix, mais avec cinq changements pendant le match… Quand je pars sur un match, je ne me dis pas : 'Voilà mes trois offensifs.' Dans ma tête, j'ai souvent quatre ou cinq titulaires et je sais qu'ils vont participer au minimum une demi-heure. Il y en a trois qui commencent et dans mon esprit, il y a des 'titulaires' qui arrivent en cours de match. Je n'attends pas de certitudes, celui qui va débuter là n'est pas forcément le titulaire pour toute la saison."
Pratique. Après ce déplacement à Rodez, QRM retrouvera le stade Diochon le samedi 6 novembre, lors d'un choc face à Toulouse, leader incontesté de Ligue 2.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.