Arbre à Papillons, Berce du Caucase, Herbe de la Pampa… Vous en avez peut-être dans votre jardin, et pourtant, ce sont des espèces de plantes exotiques et invasives, c'est-à-dire qu'elles prennent la place d'espèces locales et représentent une des premières causes de perte de biodiversité. La secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérengère Abba, a justement visité lundi 11 octobre un chantier route de Candol, à Saint-Lô, qui vise à limiter la propagation de la Crassule de Helms.
La Crassule de Helms s'est propagée dans la mare, route de Candol, à Saint-Lô. - Jean-François Duffaut
Six salariés de la brigade du Conservatoire d'espaces naturels de Normandie ont commencé à enlever, brin par brin, cette espèce exotique invasive. "Quand la mare sera complètement obstruée par la Crassule, les tritons et batraciens ne pourront plus se reproduire au printemps", explique Jean-François Duffaut, coordinateur au Conservatoire d'espaces naturels de Normandie.
Jean-François Duffaut, coordinateur au Conservatoire d'espaces naturels de Normandie
Cette brigade normande est la seule qui existe en France à l'échelle régionale. Elle mobilise, six mois par an, deux équipes (de Caen et Rouen) de trois personnes. Bérengère Abba a affirmé, lors de sa visite, vouloir "monter en puissance" pour que ce genre d'opération soit déployée à l'échelle nationale. Pour l'heure, le budget annuel de l'État consacré à la lutte contre ces espèces est d'un million d'euros.
Jean-François Duffaut, coordinateur au Conservatoire d'espaces naturels de Normandie
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