Alors que débute la 10e journée de championnat de Ligue 2 vendredi 24 septembre, police et justice affichent un message de fermeté, au Havre. Au total, six personnes ont été placées en garde à vue ces derniers jours, après les incidents survenus lors du HAC contre Toulouse, lundi 13 septembre. "L'un d'eux a été identifié pour un jet de projectile, en l'occurrence un gobelet, sur le terrain, les autres pour avoir envahi la pelouse au moment de l'égalisation havraise", détaille le commissaire Patrick Longuet. Les supporters concernés ont pu être identifiés notamment grâce aux nombreuses caméras de vidéoprotection dans l'enceinte du stade Océane. L'un d'eux a été reconnu plus tardivement, à l'occasion de la rencontre face à QRM. Un troisième incident, impliquant un joueur et un spectateur, a été réglé en interne par le club.
Des interdictions de stade
"Nous sommes très déterminés à lutter contre ce type de phénomène, avec une tolérance zéro et une réponse judiciaire systématique individualisée, selon la nature des faits et les antécédents de chaque personne", indique le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné. L'un des mis en cause, déjà condamné pour violences par le passé, va notamment faire l'objet d'une audience de plaider coupable. Le parquet envisage de prononcer à son encontre une interdiction de stade. "C'est la sanction la plus efficace. En cas de violation de cette interdiction, l'individu s'expose à des poursuites et risque jusqu'à deux ans d'emprisonnement", poursuit le procureur. Les cinq autres personnes devraient faire l'objet de compositions pénales et risquent des interdictions de paraître aux abords et dans l'enceinte du stade Océane.
Quelques jours avant la rencontre face à Toulouse, le ministère de l'Intérieur avait demandé de faire preuve de fermeté en cas d'incidents, dans une note diffusée aux préfets.
Des altercations, parfois graves, se multiplient partout en France. "Cela concerne particulièrement des matchs de Ligue 1 mais, en tout état de cause, ce que l'on souhaite, c'est que le virus ne se diffuse pas", conclut le commissaire Longuet.
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