Tout le monde a déjà vu passer des images chocs filmées dans des abattoirs et diffusées le plus souvent par les associations de défense des animaux comme L214. Pour limiter le risque de souffrance animale et être totalement transparent, l'abattoir de volailles Senecal, à Cahagnes, a mis en place un système de vidéosurveillance. "Les caméras fonctionnent à l'accrochage des volailles, mais par lots. Par exemple, les caméras enregistrent le lot de volailles de M. Dupont et les producteurs peuvent voir l'abattage de leurs volailles. Si on constate beaucoup d'hématomes sur les animaux, on pourra regarder d'où cela vient", explique Jacques Sénécal, co-gérant de l'abattoir du même nom. Les tests de ces trois caméras ont débuté en février, pour une mise en route au 1er juillet. Concernant les salariés qui travaillent dans l'abattoir, "ils l'ont très bien pris, en plus on ne voit pas leur visage et l'entreprise est valorisée". Dans cet abattoir, près de 4 000 volailles sont abattues par semaine. Les images sont aussi disponibles pour les autorités sanitaires et les associations pour le bien-être animal.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.