"Bisous Caen même", "Tu viens Caen ?", "Yes we Caen", ces jeux de mots à la mode de Caen fusent à toute vitesse dans les têtes d'Erika Delaune et de Julie Bouzidi. Nous sommes en 2018, c'est le début de l'aventure des Caencaens. L'une est graphiste, l'autre couturière dans sa petite boutique rue Guillaume-le-Conquérant, mais l'alignement des planètes se fait en un coup de baguette magique. "Moi, je faisais les dessins et elle s'occupait de la vente en boutique. C'était une activité secondaire pour nous deux", explique Erika, passée par l'École des beaux-arts de Caen.
Faire rayonner la ville de Caen
Les premiers mugs, tote-bags et badges sont commercialisés. Vient ensuite le textile, avec les t-shirts et sweats à messages. "Les marques régionalistes ont le vent en poupe, mais il n'y avait rien à Caen." Les locaux sont immédiatement conquis par cette nouvelle marque de prêt-à-porter avec, comme best-sellers, les articles au message "Caen on veut, on peut", qui témoigne de l'ambition des deux entrepreneuses. "Ce côté 'Working girl' nous représentait bien. Sans être féministes, on parlait souvent de l'égalité entre les hommes et les femmes." Depuis un an et demi, Erika Delaune pilote le navire toute seule. Son leitmotiv : toujours voir le bon côté des choses ! "L'idée, c'est de faire rayonner la ville de Caen de manière positive. Je ne reste jamais sur un échec. On apprend de ce que l'on fait et on en tire toujours du positif", confie, grand sourire, la cheffe d'entreprise.
"Tant que je m'amuse,
je suis bien dans mon métier"
Celle qui a complété sa formation de graphiste par un BTS communication a appris à tout faire. Car pour que Les Caencaens fonctionne, il ne suffit pas de trouver les idées. La comptabilité, la logistique et la vente sont des compétences qu'Erika a dû apprendre sur le tas. Tout ça, en plus de son activité de graphiste professionnelle. Une vie à cent à l'heure qu'elle mène toujours avec dynamisme. "Mon activité en prestations à côté des Caencaens me permet de vivre. Tant que je m'amuse, je suis bien dans mon métier." Vous l'aurez compris, Erika Delaune ne s'ennuie jamais. "Les journées ne sont pas assez longues. J'ai des listes et j'essaie de cocher un maximum de cases jour après jour." À 35 ans, Erika Delaune ne manque pas d'ambition. Elle souhaite désormais "rayonner un peu plus loin en Normandie. Il faut garder les jeux de mots autour de Caen, mais pas que. Les gens ne doivent pas se lasser", dit la jeune femme née à Melun, qui se sent désormais plus Caennaise que Parisienne. Ça tombe bien, elle peut le clamer haut et fort.
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